D'après les poètes symbolistes, le symbolisme est autour de nous, il est l'essence même de la réalité. Leurs poèmes ne peuvent se contenter de décrire ; pour atteindre l'âme des choses, au-delà des apparences, il utilisera le symbole : c'est le rêve de chaque poète qui s'exprimera dans son œuvre.
Il est né en France vers 1880, c'est le Manifeste publié par Jean Moréas en 1886 dans le Figaro, qui est considéré comme la réelle naissance du symbolisme. Ce courant littéraire s'opposa au positivisme et à la littérature qui s'en réclamait, le naturalisme.
A l'encontre du naturalisme, qui se contente d'une réalité sensible, le symbolisme part à la découverte « des mondes cachés », qui se manifestent par des signes que l'on doit déchiffrer et transcrire en langage écrit.
[...] Le symbolisme comme courant littéraire Presentation D'après les poètes symbolistes : le symbolisme est autour de nous, il est l'essence même de la réalité. Leurs poèmes ne peuvent se contenter de décrire ; pour atteindre l'âme des choses, au-delà des apparences, il utilisera le symbole : c'est le rêve de chaque poète qui s'exprimera dans son œuvre. Il est né en France vers 1880, c'est Manifeste publié par Jean Moréas, en 1886 dans le Figaro, qui est considéré comme la réelle naissance du symbolisme. [...]
[...] Le symbolisme insiste sur les états psychiques intermédiaires (le rêve, le fantastique ) Il préfère en effet le rêve à la banalité de la vie, la musique à la chanson Le mouvement symboliste tente de stimuler l'imaginaire et la sensibilité des gens. Il permet le passage du monde réel au monde de l'idée. Les poètes symbolistes essaient d'atteindre une réalité transcendante et cherchent à saisir l'idéal comme l'ont fait Baudelaire ou Rimbaud. Ils espèrent trouver un univers spirituel. Dès lors, pour eux la poésie est l'intermédiaire entre les connaissances et les découvertes du poète. Les poètes cherchent aussi un langage fluide, musical et pur. [...]
[...] La phrase poétique formait un tout, se déroulant de vers en vers, de mesure en mesure, se glissant, fluide. Par exemple, avec Verlaine, le fond et la forme, la pensée et le langage, l'âme et le vers se fondaient ensemble au cœur de ses poèmes. Mais celui-ci ne remet pas en cause la prosodie, refusant le vers libre, il conserve les rimes. Baudelaire, un écrivain célèbre de ce mouvement littéraire, imaginait déjà notre monde comme une forêt de symboles qu'il faut retranscrire en langage écrit. Les idées du symbolisme sont évasives, aériennes, s'aidant souvent de la nature (cf. [...]
[...] Ainsi, à travers les définitions, les études de ces deux mouvements, on s'aperçoit que tous deux insistent sur les états psychiques intermédiaires, c'est-à- dire le rêve et le fantastique. Conclusion La littérature symboliste qui recherche l'idéal, les mondes cachés, une réalité transcendante, les états psychiques intermédiaires, avec ce refus de la banalité de la vie, s'est en fait beaucoup inspirée de la peinture symboliste, qui possède les mêmes critères : Verlaine, ce grand poète, s'est inspiré de Watteau, dans un tableau intitulé Fêtes galantes, pour écrire son recueil de poèmes. Alors la peinture, serait-elle le vrai commencement du symbolisme, qui détendra ensuite sur la littérature ? [...]
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