Le surréalisme est né après la Première Guerre mondiale, à cause notamment des réactions suscitées par la violence et les combats. Ainsi, il succède au dadaïsme. Le principe du surréalisme est d'échapper à toutes conventions sociales, logiques ou encore morales et fait appel à l'inconscient de l'homme et aux rêves. Les artistes doivent donc se libérer des contraintes liées à la morale et à la raison.
Ce mouvement littéraire et culturel s'est diffusé à travers toute l'Europe. Il ne concerne pas seulement la littérature ; mais aussi la peinture, le cinéma, la photographie (...)
[...] Ainsi, il succède au dadaïsme. Le principe du surréalisme est d'échapper à toutes conventions sociales, logiques ou encore morales et fait appel à l'inconscient de l'homme et aux rêves. Les artistes doivent donc se libérer des contraintes liées à la morale et à la raison. Ce mouvement littéraire et culturel s'est diffusé à travers toute l'Europe. Il ne concerne pas seulement la littérature ; mais aussi la peinture, le cinéma, la photographie André Breton donnera une définition de ce courant : automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit de tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. [...]
[...] La mort d'André Breton en 1966 mettra fin au surréalisme. Les principes du mouvement Le surréalisme a pour but de créer une nouvelle forme d'expression où l'on écrit des phrases où rien n'est logique et sans réel sens puisque la logique n'intervient pas. De plus, le surréalisme permet de donner plus d'importance aux images poétiques. En littérature, les jeux sur le langage sont multiples. En effet, ce mouvement joue sur la sonorité, le sens des mots en créant alors un nouveau langage où il n'y a plus de contraintes. [...]
[...] Il fut élève à l'école des Beaux Arts à Bruxelles jusqu'en 1918 et est devenu dessinateur, par la suite, dans une usine de papier peint. Cependant, il a également travaillé pour créer des affiches de publicité. Sa première peinture surréaliste s'intitule Le Portrait de Pascal (1924). En 1927, il rejoint le groupe des surréalistes tels qu'André Breton, Paul Eluard, Max Ernst, Salvador Dali, à Paris. Voici quelques peintures : Le groupe surréaliste à Paris, vers 1930. De gauche à droite : Tristan Tzara, Paul Eluard, André Breton, Hans Arp, Salvador Dali, Yves Tanguy, Max Ernst, René Crevel, Man Ray. [...]
[...] Le groupe surréaliste est très proche du mouvement communiste. Ce rapprochement est notamment renforcé par sa rencontre avec Elsa Triolet, fille russe. Il va se retirer du mouvement surréaliste car il est en conflit avec André Breton et veut préserver ses opinions politiques. Il est l'auteur de nombreux romans tels que Le Paysan de Paris (1926), Les Beaux Quartiers (1936) ; mais aussi de recueils de poèmes comme Le Mouvement perpétuel (1926), Les Yeux d'Elsa (1942 ; mais aussi d'essais avec Je n'ai jamais appris à écrire (1969), par exemple. [...]
[...] Lors de la guerre, il est infirmier militaire et rejoint ensuite l'infanterie. En 1919, il rencontre Breton, Aragon ou encore Soupault. Ainsi, ses poèmes, écrits à la façon surréaliste sont publiés dans des revues d'avant-garde. Mais c'est en 1926 qu'il se fait connaître du public lorsque paraît Capitale de la douleur. Il est donc l'auteur de recueils de poèmes tels que Mourir de ne pas mourir (1924), L'Amour de la poésie (1929), Les Yeux fertiles (1936), Poésie et vérité (1942) et Poésie ininterrompue. [...]
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