John Ruskin, citation, travail, suprême, écrivain, poète, auteur, littérature, hiérarchie de valeurs, connotation négative, récompense suprême, être humain, besoins fondamentaux, souffrance, étymologie, évolution intérieure
John Ruskin (1819 - 1900), issu d'une famille riche, est un peintre, écrivain et poète du 19e siècle. Il se consacrera à l'écriture grâce à la fortune familiale. Avant de disserter sur sa citation : « La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il nous permet de gagner, mais ce qu'il nous permet de devenir », il est indispensable d'apporter un sens aux différents termes qui la composent.
« Suprême » désigne ce qui occupe la première place dans une hiérarchie de valeurs, ce qui est au-dessus de tout. Ensuite, le terme « récompense » qui représente une satisfaction affective, morale et financière. Quant au terme « travail », il peut désigner un effort, un exercice physique ou intellectuel. Cependant, « le travail » est souvent compris négativement.
[...] En général, ce que le travail nous permet de gagner, c'est un salaire et non une récompense. Le gain dans le domaine du travail représente le financier et ne contient pas d'aspect moral ou affectif. Tout travail mérite salaire. Les êtres humains travaillent avant tout avec pour objectif de gagner de l'argent pour vivre, pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. L'argent gagné par le travail n'est donc pas une récompense mais bien un salaire. Travailler pour gagner de l'argent représente même une nécessité pour les êtres humains. [...]
[...] Enfin, le travail devrait donc en priorité permettre de s'épanouir, de devenir dignement. Mieux travailler est indispensable pour mieux vivre. De cette manière, l'homme pourra atteindre dignement et humainement la récompense suprême en travaillant de la sorte, c'est-à-dire, son épanouissement personnel et au sein de la société. Si le travail perd son aspect humain, l'homme se fera une idée négative du travail. Se lever chaque matin pour aller travailler, gagner de l'argent afin de vivre dans une société où le gain domine le monde du travail est contraire à une extériorisation de l'esprit humain. [...]
[...] "La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir." - John Ruskin John Ruskin (1819 - 1900), issu d'une famille riche, est un peintre, écrivain et poète du 19ᵉ siècle. Il se consacrera à l'écriture grâce à la fortune familiale. Avant de disserter sur sa citation : « La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il nous permet de gagner, mais ce qu'il nous permet de devenir », il est indispensable d'apporter un sens aux différents termes qui la composent. [...]
[...] Au préalable, le travail est avant tout un terme à connotation négative mais il peut apporter une récompense suprême. Vu le sens des différents termes, il semble à première vue paradoxal que le travail, associé depuis toujours à la souffrance, puisse conduire à une récompense suprême qui évoque une satisfaction au-dessus de tout, donc à connotation positive. Depuis bien longtemps, le terme « travail » est associé étymologiquement à la souffrance. En effet, ce terme bénéficie de plusieurs origines mais toutes à connotation négative. [...]
[...] Il permet aussi à l'homme d'évoluer, de s'accomplir soi-même, de devenir soit par le travail manuel, soit par le travail intellectuel ou autre. Malheureusement, tout le monde n'a pas la possibilité d'être récompensé par le travail. Des êtres humains sont traités en esclaves et sont donc dans l'impossibilité d'évoluer au sein de la société. Ils connaissent le travail assimilé à la souffrance. Mais même si dans notre société actuelle nous devenons matérialistes, individualistes, ou victimes de l'évolution de la technologie, le travail peut représenter non pas une malédiction mais un accomplissement. [...]
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