Suis-je moi-même quand je me divertis, conscience de soi, divertissement, subjectif, quête perpétuelle, homme, bonheur, désir, plaisir, Calliclès, Pascal, philosophe Bergson, Johan Huizinga, Platon
Le divertissement est omniprésent dans nos civilisations depuis des temps immémoriaux. C'est même devenu un marqueur culturel. Cependant, le mot divertir est ambigu. Il peut être pris dans plusieurs sens. Dans le langage courant, un divertissement est un amusement, une distraction. Si l'on suit cette définition, la notion de divertissement serait ainsi inséparable de la notion de plaisir. Dans la vie quotidienne, on a usage d'associer divertissement aux loisirs. Cependant, divertir est aussi distraire, faire diversion, détourner l'attention de quelqu'un de quelque chose qui se retrouve ainsi occulté. Moi-même, c'est mon identité, ma personnalité, c'est moi en tant que sujet, en tant qu'acteur.
[...] Selon l'historien néerlandais Johan Huizinga, jeu est action ou une activité volontaire, accomplie dans certaines limites fixées de temps et de lieu, suivant une règle librement consentie, mais complètement impérieuse, pourvue d'une fin en soi, accompagnée d'un sentiment de tension et de joie, et d'une conscience, d'« être autrement que la vie vie courante On ne peut pas se perdre, si l'on sait que l'on va se perdre. Le divertissement est une échappatoire, un exutoire. Il a souvent pour fin le plaisir. Le plaisir provoquerait en nous le bonheur. Dans le Gorgias de Platon, le personnage de Calliclès revendique l'abandon à tous les plaisirs, ce qui provoquerait en nous le bonheur de tous les satisfaire. Il raisonne comme un hédoniste. [...]
[...] Une vie de contentement ne se trouverait que dans une vie raisonnée, de tempérance et de mesure. Une limite à la conscience de soi Du latin divertere, signifie initialement détourner, détourner quelqu'un de, se séparer Si on suit cette définition, le divertissement serait une diversion. Autrement dit, ferait dévier l'homme de quelque chose. Quand l'homme se divertit, il néglige sa capacité de réflexion, de raisonnement. Dans les Pensées de Pascal, le philosophe met en exergue le côté vain du divertissement. Selon lui, le cœur de l'homme serait vide. [...]
[...] Suis-je moi-même quand je me divertis ? Le divertissement est omniprésent dans nos civilisations depuis des temps immémoriaux. C'est même devenu un marqueur culturel. Cependant, le mot divertir est ambigu. Il peut être pris dans plusieurs sens. Dans le langage courant, un divertissement est un amusement, une distraction. Si l'on suit cette définition, la notion de divertissement serait ainsi inséparable de la notion de plaisir. Dans la vie quotidienne, on a usage d'associer divertissement aux loisirs. Cependant, divertir est aussi distraire, faire diversion, détourner l'attention de quelqu'un de quelque chose qui se retrouve ainsi occulté. [...]
[...] Le bonheur est le but ultime de nos actions. C'est un idéal pur. L'homme désirerait le bonheur. Pascal reconnaît que le divertissement il n'y a point de avec le divertissement il n'y a point de tristesse. » Mais le bonheur procuré par le divertissement est précaire, fragile. Épicure nous introduit au bonheur comme un besoin naturel et nécessaire. Le désir du bonheur serait donc inné et indispensable. Le divertissement constitue, quant à lui, un désir naturel et contingent. Lorsqu'on réclame davantage de plaisir, qu'on fixe son attention sur des objets contingents, la difficulté d'accès au bonheur provoque en nous l'insatisfaction. [...]
[...] Le divertissement serait la fin de l'homme, sa mort. Cependant, il ne dit pas qu'il ne devrait pas avoir de divertissement pour l'homme. [...]
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