Dissertation de philosophie de terminale, sujet : "suis-je ce que j'ai conscience d'être ?"
Thème abordé : La conscience, l'inconscience, l'esprit, le bonheur, l'accomplissement de soi.
Devoir avec beaucoup d'exemple pour illustrer les propos et beaucoup de citations d'auteurs et de philosophes (Freud, Hegel, Descartes, Karl Marx...). Devoir noté par une professeur de philosophie, avec un barème type bac.
[...] Cette conscience immédiate existe car nous sommes des êtres présent au monde, et de se fait, nous observons tout d'abord ce qui nous entour sans l'analyser, ou ce que nous sommes sans chercher à l'interpréter. Notre conscience permet de nous contempler tel que nous nous apparaissons. Ainsi, c'est avec cette conscience immédiate qu'un sujet peut penser ce connaitre. Par exemple, si une personne perçoit le fait qu'elle froid (représentations de ce froid dans sa conscience, son esprit), elle va intégrer cette connaissance et cette sensation comme une vérité sur elle, le fait qu'elle a froid. [...]
[...] Cela nous permettra de nous identifier à ce qui est autre que nous et ainsi nous réinventer. Pour finir, nous pouvons nous rapprocher d'autrui pour nous connaître. Nous pouvons utiliser la psychanalyse de Freud. En effet, nous pouvons avec le dialogue avec autrui faire ressortir les parts conscientes de nous-mêmes. Tout cela peut nous permettre de nous connaître plus fidèlement à ce que nous sommes réellement. [...]
[...] Il convient de chercher notre soi véritable. II_Peut être que je ne suis pas exactement telle que je m'apparais à moi-même à travers ma conscience Notre conscience peut néanmoins être incomplète et même il se peut que certaines parts de notre conscience se retrouvent cachées. Effectivement, le philosophe Nietzsche va remettre en question l'idée que nous pouvons nous connaître juste avec le fait que nous sommes conscients. En effet, il théorise aussi l'idée que le corps et l'environnement social déterminent notre être. [...]
[...] En effet, c'est une des conditions de l'équilibre psychique de l'être humain. Maintenant que nous avons pu voir que nous pouvons admettre des erreurs ce que sur ce que l'on pense être, que l'on peut porter des jugements faux sur nous-mêmes, comment pouvons-nous y faire face pour se connaître ? N'existe-t-il pas des moyens pour accéder à notre soi véritable ? Où sommes-nous contraints à vivre dans l'ignorance de notre être durant toute notre existence ? III_Finalement, par quel moyen pouvons-nous prendre connaissance de ce que nous sommes ? [...]
[...] Mais est ce que cette conscience est véritable et fiable ? La conscience est ce par quoi le « je » se constitue comme présence au monde. Par la conscience, nous pouvons percevoir la réalité, s'apercevoir de nous même, se représenter dans le monde et se penser soi-même. Ce savoir accompagne toute notre existence, mais peut induire en erreur. Or le problème est de savoir si nous pouvons, par cette connaissance, saisir la réalité de notre être. La vérité de l'introspection constitue-t-elle une réelle connaissance de soi ? [...]
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