Sonnets pour Hélène, Ceste fleur de Vertu, pour qui cent mille larmes, Pierre de Ronsard, Ronsard, poème, poésie, poète, registre épique, chiasme, hyperbole, Achille, Thétis
Ce poème est un sonnet de Ronsard, extrait des poèmes pour Hélène. Ronsard est un très célèbre poète engagé (1524-1585), il a écrit pendant la seconde moitié du XVIe siècle, il appartient notamment à la Pléiade. Ce poème repose sur une comparaison originale entre Hélène et Achille.
En quoi ce poème met-il en valeur Ronsard? Pour y répondre, nous verrons dans une première partie la mise en valeur d'Hélène puis dans une seconde partie la mise en valeur de Ronsard.
[...] Ceste fleur de Vertu, pour qui cent mille larmes – Pierre de Ronsard (1578) - En quoi ce poème met-il en valeur Ronsard ? Ce poème est un sonnet de Ronsard, extrait des poèmes pour Hélène. Ronsard est un très célèbre poète engagé (1524-1585), il a écrit pendant la seconde moitié du XVIème siècle, il appartient notamment à la Pléiade. Ce poème repose sur une comparaison originale entre Hélène et Achille. En quoi ce poème met-il en valeur Ronsard ? Pour y répondre, nous verrons dans une première partie la mise en valeur d'Hélène puis dans une seconde partie la mise en valeur de Ronsard. [...]
[...] « La vie ailée » (V.6) est une expression directement empruntée à Homère : la vie s'envole après la mort. Enfin, on a l'évocation d'Achille désigné par trois périphrases successives pour insister sur son importance : « ce Grec » « ce fils de Thétis » (V.4) et « l'autre fleur des armes » (V.4). Le texte rappelle la destinée du personnage dont la vie est courte (vers 6). Dans la même strophe, « pilier » et « terme » au vers 8 font écho à « borna » (V.5). Tout cela rappelle le choix d'Achille qui a choisi une vie courte et glorieuse plutôt qu'une vie longue et anonyme. [...]
[...] Au vers 1 les larmes de Ronsard arrosent la fleur d'Hélène. Le vers 12 semble relativiser la beauté d'Hélène : elle n'est pas plus belle que les autres dames, c'est une mise en garde. La seule chose qui amène l'éternité d'Hélène est la célébration par Ronsard. L'association à la rime de « renommée » (V.11) et « aimée » (V.14) montre que l'amour de Ronsard fait la célébrité d'Hélène. Il y a une dérivation sur « nom » et « renommée » qui montre qu'Hélène dépend de la prononciation de son nom par Ronsard or très symboliquement, Ronsard ne prononce ni le nom d'Hélène ni celui d'Achille : c'est une sorte de mise en garde et Hélène dépend de son bon vouloir. [...]
[...] La déception amoureuse est visible dans le fait que Ronsard ne s'adresse pas tout de suite à Hélène comme s'il ne voulait pas lui parler : il y'a un changement d'énonciation au cours du poème : les quatrains parlent d'Hélène tandis que les tercets parlent à Hélène. B. La grandeur du poète Ronsard se met d'abord en valeur en se comparant à Homère aux vers 9-10. On y trouve une métaphore filée : Ronsard est à Hélène ce qu'est Homère à Achille. Homère est qualifié de sonneur comme Ronsard. Il développe l'idée qu'Hélène lui est redevable. [...]
[...] Dans les mêmes vers, l'asyndète (parataxe) souligne le rapprochement. On note d'autres expressions qui se correspondent : « contre la Mort » « parler » « chanté » (V.13), « malgré le tombeau » (V.11), « Mais son nom » (V.7) et « Mais ton nom » (V.13). Ces expressions sont toujours à la même place dans le vers ce qui facilite le rapprochement. II. La mise en valeur de Ronsard A. La plainte de l'amant Ronsard suggère discrètement qu'Hélène ne répond guère à ses désirs. « Le Ciel malin » (V.5) souligne la cruauté du destin. [...]
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