Contrairement à ce qu'on peut imaginer, le genre dure très peu (à peine deux siècles): il s'agit d'un genre antique re-découvert au moment de la Renaissance (dans son qu'on appelle la Comédie humaniste (théâtre du XVIe)): les premières tragédies françaises datent de 1580 (à peu près) et la tragédie va atteindre son apogée avec Racine et Corneille, puis va disparaître complètement après les tentatives de Voltaire.
Quand la tragédie meurt, la notion de tragique apparaît (Hegel, Nietzsche et Schopenhauer font de la tragédie un objet philosophique.) La notion devient un concept existentiel (ex: XXe le siècle tragique).
Le concept de tragique est nouveau: il n'a que deux siècles d'existence. Aristote ne parle pas «du» tragique, qui ne sert que comme adjectif.
[...] Le genre est très prolifique, entre 1630 et 1639 on publie et représente 80 tragi-comédie contre 38 tragédie seulement. Définition de la tragi-comédie: fin heureuse, sujet qui est inventé de toutes pièces, il y a une fantaisie générale qui se traduit par une complication de l'intrigue qui relève du romanesque, tout ceci correspondant à une irrégularité. La tragédie se différencie aussi de la pastorale amour entre berger et bergère dans un environnement bucolique): le propre de la pastorale c'est d'avoir permis une très grande finesse dans l'analyse psychologique. [...]
[...] Tristesse majestueuse: un grand malheur arrivé à un grand personnage suppose une injustice du sort par rapport à ce que le personnage mériterait.) Structure majeure du tragique: ambiguïté chez les personnages principaux: l'idée a été formulé UNE fois par Hegel et reprise par Camus: «Les forces qui s'affrontent dans la tragédie sont également légitimes, également armées en raison. Dans le mélodrame ou le drame au contraire, l'une seulement est légitime ( . ) Autrement dit la tragédie est ambiguë, le drame simpliste ( . [...]
[...] ) Antigone a raison, mais Créon n'a pas tort.» - Sur l'avenir de la tragédie Conférence d'Athènes en 1955.) Origine de la tragédie VIe-Ve av. JC. Eschyle reprend des intrigues de la mythologie au théâtre: s'oppose dans la Grèce ces deux pôles: Apollinien: provient de l'atticisme (démocratie, liberté individuelle.) Dionysiaque (Dieu de la fécondité, de la vie): provient de l'asianisme «Dans l'épopée le héros est patient de l'action, en revanche, avec la tragédie, le patient de l'action devient acteur véritable.» (Gouhier): Le tragique provient de cette tension entre les deux lectures du héros, lié sa situation dans une situation historique particulière. [...]
[...] Quand la tragédie meurt, la notion de tragique apparaît (Hegel, Nietzsche et Schopenhauer font de la tragédie un objet philosophique.) La notion devient un concept existentiel XXe le siècle tragique). Le concept de tragique est nouveau: il n'a que deux siècles d'existence. Aristote ne parle pas tragique, qui ne sert que comme adjectif. Définition comparée de la Tragédie Au XVIIe, la tragédie triomphe en se définissant par rapport à des genres voisins, notamment la tragi-comédie, qui est le genre sérieux jusqu'à l'époque de Corneille-Racine (Scudéry, Corneille (Cid, tragi-comédie)). [...]
[...] L'intrigue est prise juste à son achèvement, juste avant la catastrophe que tout le monde attend. Racine.) Elle se caractèrise aussi par une intériorisation du conflit (de ce qu'on appelle le noeud dramatique): évolution depuis l'antiquité: les tragédie antiques mettent en place des vengeances contre les dieux: la transcendance est déterminante (Gouhier.) Chez Corneille: elle est politique (elle oppose le Héros à la Cité, transcendance mondaine, qui appartient à l'histoire, qui mêle politique et morale). Chez Racine: intériorise le plus le conflit en dédoublant le héros, et en le faisant s'affronter à lui même Phèdre à la fois victime et coupable.) P - Prescience psychanalytique: toute la poésie de Racine est une poésie de la remontée, de la réminiscence progressive. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture