Contexte : au XIXe siècle, la région à découvrir est l'Orient (beaucoup de voyages avec le développement des chemins de fer, bateaux, agences de voyages Tomas Cook, le Transsibérien, l'Orient Express). Tous les écrivains de ce siècle ont voyagé. Flaubert va surtout au Maghreb. Epoque de l'invention médicale, rapprochement des sciences humaines (médecines) et des sciences exactes (chimie). Flaubert est né sous la Restauration et va assister à la République et l'Empire.
Courant littéraire : Flaubert est souvent rattaché au réalisme (même si ses mémoires sont romantiques). Surnommé « Chef de l'école réaliste » mais il a écrit peu de romains par rapport à ses contemporains. Echec de ses pièces de théâtre. XIX : roman très à la mode mais reste encore genre mineur, populaire. Genres nobles : théâtre et poésie.
[...] Ils ont soif d'experience, toujours prets à faire quelque chose. Ce sont des « maniaques » du savoir. Lien aussi avec l'Education Sentimentale : B&P est aussi un Bildunsroman = un roman d'apprentissage. Les personnages avancent dans leur savoir et leur bétise, dans leur amitié. A la fin : constat d'échec. Un critique affirme que tous les romans de Flaubert sont négatifs et sceptiques. Flaubert doute de tout. Dans B&P : l'échec ressemble beaucoup à la reussite. La notion d'échec s'assimile à la notion de reussite. Cf p 409. [...]
[...] P 24 : « B&P sont intelligents dès le départ mais aussi imbeciles jusqu'à la fin » (intelligence et sottise pas forcement opposés). Les individus sont aveuglés et prennent tout pour argent comptant. Ils prennent des idées chez les autres et ils se l'approprient. C'est une maladie contagieuse : ils ont été contaminé par d'autres et peuvent à leur tour transmettre la bétise. L'incipit Décor triste Annonce des personnages + description Première relation interpersonnelle : « ils se considérèrent » Tout de suite, on n'a pas envie de connaître ces personnages. [...]
[...] XIX : roman très à la mode mais reste encore genre mineur, populaire. Genres nobles : théâtre et poésie. Œuvres 1852 : Salammbô 1869 : Education sentimentale 1877 : Trois contes 1880 : Bouvard & Pécuchet (inachevé). Essaie d'écrire un dictionnaire de la bêtise : Dictionnaire des idées reçues. Les personnages de B&P prennent eux aussi tout ce qu'ils peuvent du savoir des autres, dans jugement. Le projet Bouvard & Pécuchet : Mettre en scène la bêtise humaine dans le roman, l'impuissance de l'être humain. [...]
[...] Ils prennent un peu conscience de leur état. Ce ne sont pas précisement des imbéciles, ce sont des gens peut etre orgeuilés, facinés par le savoir (ex : qd ils rencontrent le docteur) mais ce sont avant tout des reveurs. Leur cerveau ne fonctionne pas très bien. Chapitre I : « leur intelligence se développa » : caricature et effet pervers de la phrase. F se moque. Mais au Chapitre VIII : il reconnaît quand même qu'ils sont devenirs moins sots. [...]
[...] Il y a des pages très descriptives et précises. - Encyclopédie de la bêtise humaine 1er thème : la tentation encyclopédique. Les personnages comprennent que la science est l'avenir de l'homme donc ils veulent la comprendre. 2e thème : le roman de l'échec. Roman déconstruit car les personnages aussi sont déconstruits. Roman répétitif (même schéma) Ils ressemblent à Flaubert (copies, brouillons) sauf qu'ils sont dans l'échec, aucun génie ni style propre. Thème important : la haine des idées reçues : leurs démarches se calquent sur celles des autres. [...]
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