Samuel Beckett, Acte sans paroles, 1956, pièce de théâtre, comédienne, metteur en scène
Le spectacle se compose d'un seul homme, qui, au début de la pièce, est projeté à reculons de la coulisse droite. Lorsqu'il se relève, il entend un coup de sifflet de la coulisse droite. Il interprète le son pour un appel, et après une seconde de réflexion, sort à droite pour se retrouver à nouveau rejeté sur scène. Un coup de sifflet sort de la coulisse gauche cette fois. La scène se répète. Il n'existe évidemment pas de sortie. Il est assis sur le sol et regarde ses mains.
[...] Et le dernier objet est une corde a nœuds sur quoi il monte pour essaye de prendre la carafe qui monte et sort. Finalement, il abandonne et s'assied sur le grand cube. Après un certain temps, le grand cube s'ébranle, le jette par terre, remonte et disparait. A partir de ce moment, il refuse de «jouer le il reste immobile. Il est assis là, tout simplement, à la lumière éblouissante à regarder ses mains. L'action se déroule dans un désert avec pour lumière qu'un éclairage éblouissant. Le temps n'est pas indiqué. Ce qui nous fait réfléchir. [...]
[...] L'exagération ici est demandée pour pouvoir faire comprendre les émotions ressenties par le personnage au public. La difficulté serait alors dans l'ordre chronologique des actions, il faudra mémoriser parfaitement tous les différents mouvements qui se suivent l'un après l'autre. C'est pour dire que l'intérêt de ce rôle est dans le jeu de l'acteur. Cela travaillerait la mémoire mais aussi la capacité de bouger et de se sentir a l'aise dans son corps. En tant que metteur en scène, pour Actes sans paroles I. [...]
[...] Samuel Beckett Acte sans paroles I (1956) Le spectacle se compose d'un seul homme, qui, au début de la pièce, est projeté à reculons de la coulisse droite. Lorsqu'il se relève, il entend un coup de sifflet de la coulisse droite. Il interprète le son pour un appel, et après une seconde de réflexion, sort à droite pour se retrouver à nouveau rejeté sur scène. Un coup de sifflet sort de la coulisse gauche cette fois. La scène se répète. [...]
[...] Il n'y a pas de paroles, ce serait une difficulté à première vue. Cependant c'est après de nombreuses réflexions qu'on s'aperçoit que le mime raconte au-delà des mots. Sans nier l'utilité du bruit, du son, qu'il s'agira dans cette pièce, de dépasser la simple communication verbale pour partager avec les spectateurs des histoires universellement compréhensibles, par le mouvement. Ici, l'acteur doit jouer le personnage en incarnant sa façade de pantin désarticulé, tentant désespérément d'attraper une carafe accrochée au plafond, montée ou descendue au gré de l'humeur du meneur de jeu qui tire les ficelles. [...]
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