Le romantisme est un mouvement européen car celui-ci est allemand et anglais avant de devenir français. Le romantisme est la littérature qui convient à la société nouvelle née de la révolution. C'est donc le fruit de la situation politique française. Les romantiques sont nés dans le fracas de la révolution française. Ils devenaient adultes au moment où, à Waterloo, l'Europe monarchiste triomphait de l'utopie révolutionnaire. Ils ont haï les rois, a raison froide, la rigueur classique, ils préféraient l'amour, la passion, le peuple, le rêve, les voyages. La littérature française sera largement influencée par les auteurs étrangers tels que Goethe et Byron auxquels Musset fait explicitement référence dans la
[...] Les procédés privilégiés -Le mélange des lexiques : le refus de la hiérarchie classique conduit à associer le langage soutenu et le langage familier. -Les audaces de versification : elles sont surtout métriques et rythmiques. Ainsi, le rythme ternaire devient fréquent dans les alexandrins et les enjambements se multiplient. -Le langage hyperbolique : les termes employés, les tournures syntaxiques et les images doivent communiquer des impressions d'extraordinaires, d'inconcevable. -Le rapprochement des termes opposés : Souvent, deux réseaux lexicaux opposés sont réunis et mêlent leurs termes, d'où la profusion de l'oxymore et de l'antithèse. III. [...]
[...] Incapables de trouver un sens à sa vie et une place dans la société, le héros romantique se réfugie souvent dans la nature qui lui apparaît comme un refuge et comme le signe de sa propre insignifiance. La nature offre également au personnage un miroir de sa propre intériorité. La description d'un paysage devient, par conséquent, avant tout l'occasion de parler de soi. L'attrait pour le voyage et l'exotisme illustre également cette recherche d'un ailleurs, synonyme de refuge. Musset illustre ce goût de l'évasion dans Contes d'Espagne et d'Italie (1829) et Victor Hugo dans les Orientales (1829). [...]
[...] Perdican, la défense de l'amour Perdican, durant toute la pièce souffre du rejet de Camille, qui commence par le refus d'un simple baiser et qui dure jusqu'à la dernière réplique de la pièce "Elle est morte. Adieu, Perdican!". C'est le "moi souffrant" du romantique. Perdican souffre également de sa passion pour Camille qui se développe tout au long de la pièce. Son rejet de la religion fait aussi parti de son côté romantique. Camille, le rejet de sentiment amoureux Camille qui rejette Perdican, ne le rejette que par orgueil. Elle se sent incomprise du monde extérieur au couvent et ne le comprend pas non plus. [...]
[...] Le romantisme refuse la prépondérance de la raison pour privilégier l'expression des sentiments. Cette spiritualité et cette sensibilité exacerbée engendrent un sentiment d'insatisfaction dans la vie présente. C'est le mal du siècle Pour illustrer cela nous allons lire un passage tiré de René de Chateaubriand qui est l'un des fondateurs du romantisme. II. Les grands principes Le registre lyrique est omniprésent dans les œuvres romantiques car il permet au héros de s'épancher (c'est-à-dire de dévoiler ses sentiments) et de laisser libre cours à sa mélancolie, son désarroi, son désespoir. [...]
[...] (Elle montre son crucifix)". Elle est persuadée, que l'hypocrisie règne dans les relations amoureuses. Elle est à la recherche du divin. tout ceci en fait un personnage romantique. On peut observer un lien très fort entre les héros et la nature puisque les deux personnages se retrouvent devant une fontaine dans les bois, lieu qui évoque l'enfance mais aussi lieu où ils se retrouvent et où ils dévoilent librement leurs sentiments. Mais il y a aussi Perdican qui est présenté par maître Blazius, comme connaissant tout les noms latins de toutes les fleurs, on s'imagine donc qu'il est proche de la nature. [...]
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