Le romantisme est un mouvement culturel apparu tout d'abord en Allemagne et en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. Il manifeste une sensibilité nouvelle et livre la mélancolie et le mal de vivre qu'éprouvent la plupart des intellectuels : le « mal du siècle ». En France, ce sentiment se propage dès le XIXe siècle, au lendemain de la révolution et des importants espoirs suscités par les grandes conquêtes du Premier Empire. L'insatisfaction et le doute s'emparent des esprits amenés à s'interroger sur la fuite du temps, sur l'avenir du monde et sur la découverte de nouvelles civilisations. Parmi eux, Franz Liszt, compositeur allemand du XIXe siècle écrit à propos des œuvres de Chopin, grand musicien romantique : « Tantôt ces pièces sont fantastiques et joyeuses comme les trépignements de quelques sylphides amoureusement taquines […]. D'autres fois, elles s'imprègnent d'une désespérance si morne, si inconsolable, qu'on croit suivre une tragédie de Byron […]. » Dans ses paroles, Franz Liszt souligne une opposition entre des pièces « fantastiques et joyeuses » comparées à la joie qu'éprouve « amoureusement » une femme gracieuse et légère : la « sylphide amoureusement taquine » et des pièces désespérantes « si morne [s], si inconsolable [s] » qui rappellent, selon lui, une tragédie « de Byron », poète anglais du XVIIIe siècle au tempérament orgueilleux et révolté bravant tous les préjugés qui a eu une influence considérable sur les romantiques français
[...] Devant cette menace de coup d'état, de Gaulle va appeler l'article 16, et cela va permettre à l'exécutif de prendre les décisions qui s'imposent rapidement. Le président peut être considéré comme un président-monarque : il a le droit de grâce. B. Le renforcement de l'autorité gouvernementale Le pouvoir exécutif appartient est le pouvoir du président et du gouvernement. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation et le président nomme le premier ministre. Son but est de former et diriger le gouvernement sans recevoir l'investiture de l'Assemblée Nationale. Le gouvernement est maître de l'ordre du jour, du sujet du débat parlementaire. [...]
[...] Le 1 Juin 1958, de Gaulle est président du Conseil et obtient les pleins pouvoirs pendant 6 mois pour faire une nouvelle Constitution via Michel Debré. Cette constitution est le reflet de sa vision du pouvoir. La Vème république est une synthèse entre la Royauté et la République. Le président est le chef des armées et détient le pouvoir nucléaire. I. La Vème République, rupture constitutionnelle A. Le président de la République, clef de voute du régime La Vème République est née de la IVème dont les gouvernements successifs ne purent se résoudre à affronter des situations difficiles telles que le problème algérien. [...]
[...] De plus ce régime parlementaire était instable du fait qu'il n'y avait aucun gros parti majoritaire, et qu'une alliance de coalition était obligatoire. Le gouvernement avait ainsi une durée de vie faible d'environ 3 mois en moyenne. La IVème République est une reproduction améliorée de la IIIème République, qui ne survivra pas au choc de la décolonisation, ni à la guerre d'Algérie. Comme la France ne résout pas le problème algérien, cela provoque sa faiblesse. Cette naissance difficile s'explique par de profonds désaccords entre les familles politiques. Les socialistes et les communistes défendaient un régime d'assemblée, qu'ils considéraient comme plus démocratique. [...]
[...] La constitution assure au président de larges pouvoirs d'intervention directe. Selon la constitution, le pouvoir est garant du destin de la France Le président est chef des armées et le seul à pouvoir décider de l'utilisation de l'arme nucléaire. D'autre part, en tant que représentant de la Nation, le président nomme les ambassadeurs et est responsable des traités qui engagent la France. Par ailleurs, d'un point de vue interne, il a le pouvoir de choisir le premier ministre et nomme sur proposition de ce dernier le gouvernement. [...]
[...] De Gaulle va mettre en pratique ses idées en 1958. Cette constitution doit assurer au pouvoir public : efficacité, stabilité et responsabilité ; c'est-à-dire les qualités qu'il manquait à la IIIème et à la IVème république. La constitution de la Vème république assure la prééminence du président de la République, il a le plus de pouvoir alors qu'avant son pouvoir était surtout symbolique. De Gaulle, lors d'une conférence de presse en 1954, va affirmer : L'autorité indivisible de l'Etat est déléguée tout entière au pouvoir par le peuple qui l'a élu ce qui fonde selon De Gaulle la légitimité de son pouvoir. [...]
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