Le roman est un genre littéraire qui apparaît au XIIe siècle. Durant cette ère l'envie de raconter des histoires, sous forme d'épopées, qui intéresseraient le plus de gens possible, était déjà présente. C'est au Moyen-Âge qu'apparaît le roman grâce à Chrétien de Troyes. La langue romane est utilisée par cet auteur, ce qui permet à cette époque de toucher plus de gens.
Les Univers évoqués se rapprochent de ceux que connaît le peuple du Moyen-Âge : comme la chevalerie, l'amour, ou encore les combats. Mais c'est au XIXe siècle que le roman est à son apogée. Les romans font part de sujets qui intéressent le public de l'époque, car ils racontent leurs quotidiens, leurs malheurs ainsi que leurs joies.
Ce genre littéraire est désigné, par leurs auteurs, comme un outil pour explorer le réel. Cette affirmation nous amène cependant à nous demander si le roman est le reflet exact de la réalité.
[...] Flaubert ne nous décrit pas seulement ce qui est vu, mais aussi ce qui va se passer. L'auteur nous décrit des choses vraies, mais il en cache d'autres sous forme de symboles. Enfin, il n'y a pas que dans les romans réalistes qu'il existe un autre reflet de la réalité, les romans de science-fiction, invitent le lecteur à voyager dans un autre monde, dans une autre époque, mais l'auteur à autre chose en vue. Il veut que le lecteur s'interroge sur des problèmes de sociétés réels, en nous racontant une histoire de science-fiction qui apparemment n'aurait aucun rapport avec notre monde. [...]
[...] Un autre Roman évoque des lieux existant à Paris, il s'agit de Bel-Ami de Maupassant. Ce roman retrace l'ascension sociale de Georges Duroy, homme ambitieux et séducteur, employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et au journalisme. L'une d'elles, nommée Mme de Marelle, prie Georges de venir manger dans un restaurant avec plusieurs de ses amis, nommé Café Riche. Ce restaurant existait vraiment à cette époque, le Café Riche portait le nom du propriétaire. [...]
[...] Nous pouvons d'ores et déjà lier cet incipit à l'excipit du roman qui montre les bonnes des locataires dans la cour, surnommée le boyau noir, non seulement parce que c'est un endroit mal entretenu mais aussi parce que les bonnes sont en train de se raconter toutes les horreurs que font leurs maîtres dans l'immeuble, la saleté morale dont ils font preuve. Zola veut donc montrer dans son livre que malgré la propreté de la façade, l'immeuble bourgeois est sale du côté que les passants de voient pas, donc que les bourgeois sont hypocrites. En revanche, dans l'incipit de l'Assommoir, Zola fait la description d'un immeuble d'ouvriers, il le compare à une ruine, colossale, insalubre, où va vivre une ouvrière nommée Gervaise, dont la vie va être une décadence totale. [...]
[...] Les romans sont-ils le reflet de la réalité ? Le roman est un genre littéraire qui apparaît au XIIe siècle. Durant cette ère l'envie de raconter des histoires, sous forme d'épopées, qui intéresseraient le plus de gens possible, était déjà présente. C'est au Moyen-Âge qu'apparaît le roman grâce à Chrétien de Troyes. La langue romane est utilisée par cet auteur, ce qui permet à cette époque de toucher plus de gens. Les Univers évoqués se rapprochent de ceux que connaît le peuple du Moyen-âge : comme la chevalerie, l'amour, ou encore les combats. [...]
[...] Nous pouvons donc en conclure que les écrivains réalistes utilisent tous les sentiments possibles et imaginables existants dans la réalité, qu'ils font ressentir à leurs personnages. Pour toucher le plus de lecteurs possible ils mettent en scène des coutumes en vogue à l'époque, pour que le lecteur s'imagine bien la situation décrite par l'auteur. Enfin, dans les romans réalistes, dont la principale fonction est de montrer la réalité, nous trouvons souvent des personnages normaux, sans les atouts majeurs de héros mythologiques ou encore de héros de capes et d'épées. [...]
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