Le roman permet différentes visions du rapport entre l'homme et le monde qu'il habite. Lors de la conception du roman, l'auteur invente un monde et des personnages inspirés du monde réel. Le roman est le fruit de la vision de l'auteur du monde réel, et donc de l'interprétation de ce dernier. L'interprétation de l'auteur correspond à un ordre, des règles, qui organisent le monde de son roman et qui donnent un sens à la vie humaine.
[...] Valmont est en tension entre le caractère libertin qui le définit et l'amour véritable qu'il ressent pour la présidente de Tourvel. Mais en étant amoureux il perd cette caractéristique qui fait son identité de personnage, il est dans une situation tragique qui le mène à la mort : un Valmont fidèle est un Valmont mort. Tandis que le personnage d'Hyvernaud, puisqu'il ne se définit pas par un seul critère, qu'il empreinte sa complexité à l'homme, s'adapte au monde dans lequel il vit, et donc se déchire entre l'idée qu'il s'en fait et ce qu'il y vit. [...]
[...] Rien ne se passe comme on croit. Et d'ailleurs on ne sait jamais ce qu'on croit. Devant cette incompatibilité, le narrateur se résigne à appeler bonheur cette réalité qu'il eu perdu et a retrouvé : Le bonheur c'est la photo de mon oncle. C'est les cheveux teints de ma tente. C'est la tendre lueur du bourgogne au fond des verres. Et c'est cette discrète envie de vomir qui me vient à cause des vins et de la dinde Le bonheur est aliéné pour devenir la réalité, et une réalité bien peu charmante ni agréable. [...]
[...] C'est la perte du sens de la vie et donc l'absurde. On découvre une autre forme de tragique par l'abandon des valeurs, principes et croyances, tout comme la notion de rêve qui n'existe pas chez les jumeaux de Kristof. Le narrateur semble ne plus s'attendre à rien on est des globules de cet espèce de sans qui coule dans le corps des villes. J'ai retrouvé ma place de globule Ceci marque la résignation totale du personnage de Hyvernaud. Ainsi si le roman gagne en intensité et en véracité par son caractère directement emprunté au réel, du fait que l'auteur conçoit un personnage qui n'est que la métaphore de lui-même, il devient aussi un outil de désenchantement. [...]
[...] Travail de Littérature : le roman vu par un prisme : la peau et les os Le roman permet différentes visions du rapport entre l'homme et le monde qu'il habite. Lors de la conception du roman, l'auteur invente un monde et des personnages inspirés du monde réel. Le roman est le fruit de la vision de l'auteur du monde réel, et donc de l'interprétation de ce dernier. L'interprétation de l'auteur correspond à un ordre, des règles, qui organisent le monde de son roman et qui donnent un sens à la vie humaine. [...]
[...] Une sensation d'impuissance humaine. Car paradoxalement, si la communication est présentée comme une faillite dans l'extrait, c'est pourtant un succès par la transmission de cet échec à des lecteurs qui eux comprendront le narrateur. Ce dernier, presque muet dans l'extrait, ayant renoncé à expliquer quoi que ce soit qu'il ait vécu, nous fait finalement savoir le moindre de ses ressentis à travers ces quelques pages. Et ainsi, le roman se présente comme le dépassement de cette réalité qui entrave nos aspirations par la présentation même qu'il fait de cette réalité. [...]
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