Emile Zola (1840-1902) est né à Aix en Provence dans le sud de la France. Il perd son père alors qu'il n'a que sept ans et dès lors la vie de la famille devient difficile, il côtoie la misère bien qu'il soit d'origine noble et c'est pour cela qu'il s'intéresse beaucoup au peuple. Pendant son enfance, il se lie d'amitié avec Paul Cézanne qu'il doit quitter lorsqu'il obtient une bourse pour aller faire ses études à Paris, où il échoue au baccalauréat sûrement à cause du temps consacré à gagner de l'argent pour vivre. Il se fait donc engager comme manutentionnaire chez Hachette. Quelques années plus tard il devient chez de la publicité (d'où son esprit journalistique moderne) ce qui lui permet de rencontrer de grands auteurs comme Lamartine et Sainte-Beuve, et il commence à écrire. Ses premiers textes sont lyriques, romantiques, La confession de Claude (1865), roman autobiographique est le premier abouti. Petit à petit, il va changer sa façon d'écrire pour se diriger vers le naturalisme. Il publie en 1867 Thérèse Raquin qui est le premier roman a avoir eu du succès (= Sur un registre réaliste, il raconte l'histoire d'une femme qui devient folle par amour et tue son mari et son amant)
Le projet des Rougon-Macquart commence en 1869, il veut écrire une série de roman (vingt au total) qui retracent la vie d'une même famille. Il rejoint en cela Balzac, avec sa Comédie humaine. En effet Balzac a voulu donner une cohérence, un lien entre tous ses romans, c'est pourquoi il fait réapparaitre dans ses nouveaux romans des personnages des anciens afin de donner l'illusion d'un monde. Zola lui étudie une famille sur cinq générations et sur 20 romans, avant d'écrire il fait un arbre généalogique. Les premiers romans ont peu de succès jusqu'à la publication de l'Assommoir, de Nana et de Germinal. Il défend l'école naturaliste. En plus de ses romans, il écrit des œuvres théoriques et des textes critiques (sur l'art par exemple). En plus des Rougon-Macquart il écrit deux autres cycles : Les trois villes (Lourdes (1894), Rome (1896) et Paris (1898)) et Les quatre évangiles (Fécondité, Travail, Vérité et Justice) le dernier ne sera jamais publié car Zola meurt avant de pouvoir l'écrire)
[...] Plusieurs auteurs contemporains à Zola vont travailler comme lui : Maupassant, les frères Goncourt, J.K. Huysmans rebours Des Esseintes, antihéros atteint du « mal du siècle » défend le symbolisme), Henri Céard, Léon Hennique et Paul Alexis. Tous ces auteurs naturalistes vont publier Les soirées de Médan qui est un recueil d'une nouvelle de chacun (Boule de Suif par exemple pour Maupassant) Le projet naturaliste : Une écriture scientifique (cf. Le roman expérimental). Zola veut réconcilier la science et la littérature, le romancier doit être comme un scientifique qui mène des expériences objectives. [...]
[...] Le quartier se présente souvent comme un lieu hostile. L'étroitesse de l'espace : tout le roman se déroule dans un périmètre étroit qui se restreint de plus en plus jusqu'à n'être que la niche sous l'escalier et enfin le trou dans lequel Bazouge enterre la jeune femme. Zola fait en sorte que les limites de cet univers soient symboliques : il y a l'abattoir et l'hôpital (anachronisme de la part de Zola puisque l'abattoir n'existait plus au moment où est censé débuter l'histoire) : deux lieux qui symbolisent la mort et l'assommoir. [...]
[...] Le naturalisme Définition : Scientifique, depuis le XVI° siècle, ce sont les sciences naturelles, les observateurs de la nature (zoologie, botanique Balzac sera notamment inspiré par George Cuvier et Geoffroy de Saint-Hilaire, anatomistes français. Grâce à leur travail il pense pouvoir caractériser les individus comme des espèces animales Philosophique : les naturaliste sont ceux qui font confiance à la Nature, on suivant la Nature on parvient à un équilibre (cf. Montaigne, Rousseau, Diderot ) Artistique : les naturalistes sont les peintres de la réalité , se sont ceux qui veulent reproduire la Nature de manière réelle Zola va rajouter des significations à ce mot. [...]
[...] En effet Balzac a voulu donner une cohérence, un lien entre tous ses romans, c'est pourquoi il fait réapparaitre dans ses nouveaux romans des personnages des anciens afin de donner l'illusion d'un monde. Zola lui étudie une famille sur cinq générations et sur 20 romans, avant d'écrire il fait un arbre généalogique. Les premiers romans ont peu de succès jusqu'à la publication de l'Assommoir, de Nana et de Germinal. Il défend l'école naturaliste. En plus de ses romans, il écrit des œuvres théoriques et des textes critiques (sur l'art par exemple). [...]
[...] On l'a dit, Gervaise ne peut s'imposer dans ces lieux que part un mouvement de maîtrise et de domination. Les refuges : en opposition on trouve tous les lieux intimes : la chambre de l'hôtel Boncoeur, la maison de la rue Neuve de la Goutte d'Or et les meubles, la boutique (décrite de nombreuses fois chap. V en été, chap. IV en hiver, chap. VII pour le festin, chap. IX pour la déchéance). L'appartement du coin des pouilleux et la niche sous l'escalier : ce sont toujours des lieux où Gervaise se laisse aller, régresse. [...]
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