Le roman, avec la poésie et le théâtre, est l'un des trois grands genres littéraires définis par Aristote lors de l'Antiquité. Il se caractérise comme étant une oeuvre assez longue, écrite en prose et où figurent des personnages et une intrigue. Contrairement à l'art poétique et au genre théâtral, le roman ne s'est vu se développer qu'à partir du XIIème siècle, ce qui s'explique par le fait qu'il était écrit en langue romane et non plus en latin et par conséquent était quelque peu méprisé (...)
[...] En effet, ce personnage a pour unique talent sa métis, c'est-à- dire son intelligence et principalement sa ruse hors du commun. En effet, il est à l'origine du célèbre cheval de Troie, cheval qui permit à Ulysse et ses compagnons de s'emparer de la ville de Troie. Il a aussi réussi à défier tout les pièges que lui tendit le dieu de la mer, Poséidon (notamment l'épisode des sirènes, monstres mythologiques qui attire tout les marins passant près d'eux pour les dévorer). [...]
[...] Le roman et son personnage glorieux et triomphant a. Héros demi-dieu La définition première du héros est celle d'un demi-dieu, c'est-à-dire le résultat de l'alliance entre un dieu ou une déesse et un(e) mortel(le). Ce héros possède le plus souvent des pouvoirs surnaturels, tels la force (à l'image d'Héraclès, plus connu sous le nom d'Hercule, qui accomplit Douze Travaux, que seul un être divin pouvait réussir) . Ces qualités extraordinaires furent données par la suite à des hommes plus normaux plus mortel comme dans La chanson de Roland, cette épopée qui fait le récit d'une croisade et où le personnage principal, Roland, est dotée d'une force surprenante (il est capable de trancher un homme de la tête au pied, alors que celui-ci est en armure de combat censé être résistante, ainsi que son cheval ) qu'il se sert pour défendre sa religion face aux musulmans. [...]
[...] Enfin la parole du narrateur pour le désigner nous montre l'aspect héroïque du protagoniste : Notre héros se sentait fort peu héros en ce moment Le roman a connu de nombreux changements au cours des derniers siècles, son protagoniste avec. Le héros est en effet passé de l'homme homérique, de l'homme sacré à l'homme s'adaptant aux différents problèmes de la vie quotidienne et s'humanisant de plus en plus. Il a su aussi devenir un homme mauvais, inhumain, à l'aspect négatif, et désastreux pour le monde. Un autre genre à aussi su se développer au cours des siècles : le théâtre. Est- ce que le genre théâtral peut se passer d'un héros glorieux et triomphant ? [...]
[...] Enfin, dans Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline, le protagoniste, Bardamu, aborde plusieurs thèmes très noirs (comme la xénophobie, à laquelle il prend part). Le personnage est d'ailleurs réduit à l'état de bête. L'évolution du roman n'a cependant pas donné lieu à deux types de héros. En effet, il existe un autre type de personnage, qui se situe entre le héros et l'antihéros, mais qui ne possède aucun talent particulier. En effet, progressivement, le protagoniste de l'histoire s'est transformé en un être normal, un être que l'on pourrait croiser durant son quotidien. [...]
[...] Le roman ne possède pas de règles strictes : Guy de Maupassant le définit même comme un art protéiforme. Cet art, tout comme la poésie, a su se développer au fil du temps, notamment autour de son héros, qui, à l'origine, est censé être un demi-dieu (procréation provenant d'une divinité et d'un mortel) et qui est devenu soit un être banal, ne possédant aucune qualité héroïque, soit un être aux qualités supérieures qu'il emploie au service du mal. Stendhal, dans son œuvre La chartreuse de Parme, nous illustre cette évolution : Notre héros se sentait fort peu héros en ce moment Cette phrase débute d'emblée par Notre héros pour désigner Fabrice Del Dongo, le personnage principal de cette œuvre. [...]
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