Le roman courtois :
Ce sont des romans antiques, tous écrits en vers, peu à peu ils adaptent de façon anachronique, les héros à la civilisation de leur époque. C'est ainsi que les héros preux et courageux naissent dans un cadre féodal. Ils sont capables de maitriser le monde en faisant preuve de courage et d'endurance mais aussi en sacrifiant l'amour. La réconciliation de deux exigences contradictoires entre la prouesse et l'amour, semble fonder véritablement le roman. Dans la chanson de geste, l'amour ne trouve pas encore sa place : par exemple, (La chanson de Rolland) Rolland meurt sans véritable pensée pour sa fiancée. A la différence de la chanson de geste ; le héros romanesque est un individu à la recherche des ses propres valeurs et qui peut contester les valeurs de la société dans laquelle il vit. Dans le roman médiéval, l'amour va progressivement l'emporter sur la vaillance héroïque et sur les exigences religieuses.
A la fin du XIIe siècle, le combat que se livrent la prouesse et les sentiments amoureux anime tous les romans comme Tristan et Yseut.
Les scènes les plus courantes dans ces romans sont des scènes d'hospitalité (les chevaliers doivent trouver un gîte chaque soir), les scènes de combats et parfois on peut trouver des scènes de vie quotidienne du XIIe siècle. Enfin, il y a des scènes qui expriment un débat intérieur et font du personnage romanesque un héros individuel et non plus collectif.
A la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, la prose prend de plus en plus d'importance dans les textes narratifs.
De manière générale, le roman médiéval met en scène des personnages qui sont en rapport avec la réalité même lorsqu'il s'agit de personnages allégorique ou de symboles. Le roman n'est pas seulement le reflet du monde mais il a aussi une mission d'éducation : le roman courtois adoucit les moeurs féodales ; le chevalier des récits épiques s'humanise (...)
[...] Ce sont des romans de mœurs souvent larmoyants. Le roman philosophique Le roman philosophique se développe en même temps que le roman sensible et bourgeois. Il recourt à l'allégorie. L'exotisme y devient souvent prétexte à l'utopie comme dans candide de Voltaire, les lettres persanes de Montesquieu. Au XVIIIe siècle, Diderot, dans Jacques le fataliste, utilise l'allégorie pour exprimer son point de vue sur l'état naturel de l'homme que rien ne vient contraindre. Il a été écrit un très grand nombre de romans au XVIIIe siècle et ce sont ceux les plus lus à notre époque Le roman au XIXe siècle Le XIXe siècle correspond à l'apogée du roman. [...]
[...] On a un personnage indifférent à tous les événements de sa vie. Tout lui est égal dans un monde dont la seule issue est la mort. Le Nouveau Roman Au XXe siècle apparait une nouvelle perspective du roman. Le nouveau Roman regroupe des écrivains de style différents (Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute par exemple) mais qui sont néanmoins réunit par un point commun : le rejet du roman traditionnel, de type balzacien, dans lequel prime la chronologie et la fiction, le personnage en tant que héros et la psychologie. [...]
[...] Flaubert, pour exprimer complètement la réalité dans son exactitude, puise dans de nombreux documents : pour décrire l'opération du pied bot dans Madame de Bovary, il consulte des livres de médecine. L'effort de ce réalisme atteint son comble avec Zola et ses disciples qui prennent le nom de naturalistes (Histoire naturelle d'une famille sous le second empire). Le naturalisme vise à la reproduction objective de la réalité même dans ses aspects les plus vulgaires. Cette forme du roman s'exprime surtout à la fin du XIXe siècle. Le XIXe siècle a donc été le grand siècle du roman. [...]
[...] Cela va largement contribuer à l'essor du roman Le roman moderne (XVIe et XVIIe siècle) Comme nous l'avons évoqué précédemment, l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1448, et son introduction en France, vers 1470, bouleversent la production du livre ainsi que le statut des écrivains. Durant la renaissance, le roman français subit l'influence de la littérature étrangère et s'appuie sur un nouveau courant d'idée : l'humanisme. Ce mouvement de pensée est fondé sur une nouvelle vision de l'univers et sur un effort pour relever la dignité de l'esprit humain par l'apport de la culture antique. L'homme est placé au centre du monde. Rabelais, notamment, transmet ses idées humanistes à travers ses récits. [...]
[...] Les scènes les plus courantes dans ses romans sont des scènes d'hospitalité (les chevaliers doivent trouver un gîte chaque soir), les scènes de combats et parfois on peut trouver des scènes de vie quotidienne du XIIe siècle. Enfin, il y a des scènes qui expriment un débat intérieur et font du personnage romanesque un héros individuel et non plus collectif. A la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle, la prose prend de plus en plus d'importance dans les textes narratifs. De manière générale, le roman médiéval met en scène des personnages qui sont en rapport avec la réalité même lorsqu'il s'agit de personnages allégorique ou de symboles. [...]
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