Le roman a longtemps été vu comme un genre « bâtard », apprécié seulement par les femmes. Pourtant, au XIXe siècle, les écrivains en font leur support préféré sans doute parce qu'il permet une certaine liberté d'imagination, un large choix d'exploitations mais sans doute aussi parce qu'à cette époque, ils n'étaient pas encore édités sous forme de volumes mais comme des « feuilletons romans » dans les journaux. D'ailleurs, des écrivains tels que Balzac, Flaubert, George Sand étaient payés à la ligne et le support du roman permettait de beaucoup écrire.
Genre appartenant au récit, le roman a toujours été difficile à classer et à expliquer. Le roman doit-il alors rendre compte du réel ou être une fiction qui certes peut s'appuyer sur le réel, mais qui n'a pas comme but de retranscrire la réalité ? Si le roman a la capacité de rendre compte du réel, son côté fictif peut être prédominant mais tout cela dépend du romancier et du lecteur.
[...] Le romain doit-il rendre compte du réel? Le roman a longtemps été vu comme un genre bâtard apprécié que des femmes. Pourtant, au XIXe siècle, les écrivains en font leur support préféré sans doute parce qu' permet une certaine liberté d'imagination, un large choix d'exploitation, mais sans doute aussi parce qu'à cette époque, ils n'étaient pas encore édités sous forme de volumes, mais comme des feuilletons romans dans les journaux. D'ailleurs, des écrivains tels que Balzac, Flaubert, George Sand étaient payés à la ligne et le support du roman permettait de beaucoup écrire. [...]
[...] Le roman n'est-il donc pas plus fait pour la fiction qui ne retranscrit pas le réel ? Le côté fictif du roman peut être aussi prédominant dans ce genre. Cependant, fictif ne signifie pas dans tout le cas coupé du réel. Bien souvent ,les romans fictifs qui ne veulent pas s'attacher à la réalité s'inspirent à la base du réel, mais peuvent développer tout autour des événements et des éléments qui dépassent le réel. Le roman n'a pas besoin de rendre compte du réel pour faire passer un message, dénoncer ou critiquer comme le ferait un roman réaliste. [...]
[...] Le roman n'est pas un genre figé : il peut rendre compte du réel comme il peut ne pas le faire. Cela va dépendre de deux personnes essentielles : le romancier et le lecteur. En effet, le romancier doit prendre plaisir à écrire un roman. Certains vont par exemple aimer s'attacher au réel parce qu'ils préfèrent relater des faits qui reflètent la réalité et prendre le roman comme un miroir. C'est le cas pour les romanciers réalistes tels que Stendhal, Flaubert, Balzac et Zola. [...]
[...] Le roman, en plus de peindre une société et d'ancrer le lecteur dans le concret, va connaître une autre dimension du réel. En effet, le Nouveau Roman abandonne au début du XXe siècle l'intrigue et les personnages pour s'intéresser aux pensées et même aux objets. Comme le dit Nathalie Sarraute, romancière du Nouveau Roman, on ment dès que l'on raconte ce qui signifie que la réalité ne se trouve pas réellement dans la description des choses ou les actions d'un personnage, mais dans ce que l'on pense. [...]
[...] Ce sont les cochons, décrits comme étant les plus intelligents, qui prennent la tête du projet. Cette histoire complètement impossible dans la réalité est pourtant remplie de symboliques. Les cochons ne sont autres que des dirigeants communistes russes tels que Staline ou Trotski, que l'auteur a déguisés pour dénoncer le régime communiste russe. De plus, l'analyse psychologique et l'étude des sentiments ne sont pas réservées au personnage qui semble réaliste sous tous rapports dans les romans réalistes. Dans certains romans, cette analyse et cette étude peuvent être cachées derrière la fiction poussée au surnaturel, mais sont toujours présentes. [...]
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