évocation du fantastique dans le roman mais, également du réalisme pour pouvoir développer par la suite.
Le roman contemporain comme exemple de roman cherchant à souligner cette fiction.
Conclusion en disant que le roman est et restera fictif car c'est une création de l'imagination.
Enfin répose au à la problématique posée.
[...] Aujourd'hui les personnages dotés de pouvoirs fantastiques prêts à sauver le monde abondent dans la littérature et le cinéma.Ces héros merveilleux permettent au lecteur des s'évader de la réalité. D'autres romanciers comme Victor Hugo avec les Misérables doublent savamment leur réalisme d'une dimension épique qui grandit le héros:Gavroche,gamin des rues insolent et courageux,a pour modèle tous les autres jeunes garçons sans abris dans le Paris du XIX°siècle.Mais sa mort en fait un géant,une figure sublime qui transcende le réalisme.Le héros sublime aide le lecteur à rêver et à exprimer ses désirs,d'amour,de puissance: le romancier ne cherche pas à faire oublier ce statut.Cependant le lecteur cherche également un témoignage de la réalité d'un époque,une peinture des moeurs,et plus profondément un portrait psychologique à travers un personnage qui est le double de lui-même. [...]
[...] Enfin de compte,nous nous apercevons le lecteur et le romancier sont peut-être liés par autres chose que par un marché de dupes qui consisterait pour l'auteur à nous faire oublier la fiction pourtant présente dans toutes oeuvres (étant issue de l'imagination de l'auteur).En fait,cette fiction est au coeur du pacte romanesque et chaque auteur en use différement:qu'il soit réaliste,c'est à dire illusionniste,ou au contraire distancé,qu'il fasse rêver ou réflechir,le romacier sait,tout comme le lecteur,que la fiction n'est pas là pour ce soumettre à la réalité mais pour sublimer,voire plus pour la dépasser. [...]
[...] Mais chez Balzac la fiction semble aussi se soumettre au drame:la"comédie"humaine est alors un vaste théâtre où les personnages sont les acteurs.Balzac tente alors de nous faire oublier une fiction par une autre oeuvre fictive.En effet,en littérature,le présuposé est que le réel est impossible à atteindre dans la mesure où l'oeuvre n'est jamais qu'une reproduction,une illusion.Alors même les auteurs qui cherchent à nous faire oublier la fiction sont contient de cette réalité. C'est pour se distancier du procédé illusoire et aussi pour déplacer le problème,que les romancier du XX°siècle joue la carte de l'illusion dévoilée.Ils se mettent en scéne en tant qu'auteur,devenant des personnages de leur propre roman,ou bien cultivent à fond l'illusion théâtrale.Ainsi Robbe-Grillet joue-t-il sans cesse de métaphore lorsqu'il décrit à distance respectueuse son patron de café dans Les Gommes . [...]
[...] L'illusion de la réalité est un mode de fonctionnement du roman,tout comme un mode de création de ses personnages qui connait son apogée au XIX° siècle et qui fut même théorisée par Maupassant dans sa préface de Pierre et Jean .Mais le romancier,un"illusionniste",doit-il chercher à faire oublier que ses personnages sont fictif et faire d'eux des doubles convaincants de personnes réelles? Le lecteur cherche-t-il forcément l'illusion réaliste lorsqu'il lit un roman? Ne peut-il s'identifier à des héros extraordinaires?Cela sera l'objet d'étude de notre première partie.Nous verons ensuite que c'est bien lorsque que le lecteur cherche à retrouver une certaine réalité dans le roman qu'il ce tourne vers des romanciers qui prétendent lui faire oublier le caractère fictif de ses personnages.Enfin nous verrons,que certain romanciers est de souligner la fiction,de la distancier et de nous détourner ainsi des personnages fictifs pour que l'on s'intéresse d'avantage à l'acte de la création et à l'écriture du roman. [...]
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