Les Métamorphoses, Ovide, rôles des Dieux, récits mythologiques, relation entre les hommes et les dieux, livres X, XI et XII, Orphée, Eurydice
Dans l'œuvre Les Métamorphoses d'Ovide, une multitude de récits mythologiques donne vie à toutes sortes d'êtres, tout aussi présents les uns que les autres. On y raconte l'histoire de créatures magiques, d'animaux, d'hommes, et surtout de dieux. On peut se demander en quoi le rôle de ces puissances divines est fondé sur un paradoxe.
[...] De même qu'Apollon, profondément blessé par la mort de Cyparissius, fait de lui l'éternel symbole de la douleur : le cyprès. Puis Midas se voit remercié par Bacchus pour l'accueil chaleureux qui lui est réservé ainsi que ses retrouvailles avec Silène, l'homme qui l'a élevé. Ainsi, voir son plus cher désir exaucé est un signe de reconnaissance. Enfin, la demande désespérée de Myrrha d'être libérée de ses passions incestueuses, de devenir un autre être, à qui soient interdits et la vie, et la mort est accordée. [...]
[...] Or, ici, ce n'est pas le cas : les dieux parlent, débattent avec les humains, par exemple lors de la catabase d'Orphée, où il sollicite Pluton et sa compagne Perséphone, qui règnent sur les Enfers, afin de récupérer sa bien-aimée Eurydice. De même, ils apportent leur aide : Vénus donne le don de la vie à la statue de Pygmalion dont il s'est épris ; elle accorde à Hyppomène le pouvoir de remporter la course contre Atalante, permettant leur union ; de la même manière que Bacchus remercie et récompense Midas en exauçant son vœu le plus cher ; et tout comme Jupiter et Apollon prêtent main-forte à Laomédon pour la construction de sa cité : la ville de Troie. [...]
[...] Quels rôles jouent les Dieux dans Les Métamorphoses d'Ovide ? Dans l'œuvre Les Métamorphoses d'Ovide, une multitude de récits mythologiques donnent vie à toutes sortes d'êtres, tout aussi présents les uns que les autres. On y raconte l'histoire de créatures magiques, d'animaux, d'hommes, et surtout de dieux. On peut se demander en quoi le rôle de ces puissances divines est fondé sur un paradoxe. On remarquera d'abord l'évidente relation établie entre les hommes et les dieux, puis on verra que leurs interventions morphologiques sont dues à des rapports de force. [...]
[...] Esaque, au récit qui suit, vient de perdre celle qu'il aimait et souhaite mourir, honteux de sa culpabilité : et du haut d'un rocher ( il se jette dans la mer ; Thétis, prise de pitié ( ) le couvre de plumes Mais cet état entre la vie et la mort est peut-être perçu comme pire que la mort elle-même : l'homme, condamné à cette errance consciente, demeurera toujours figé dans sa douleur, dont il ne peut oublier la cause : la mort qu'il souhait lui est refusée. L'amant s'indigne d'être forcé de vivre malgré lui et de trouver un obstacle qui retient son âme prête à s'échapper d'une si triste demeure Cependant, cet aspect n'enlève rien à l'évidente suprématie de la puissance divine sur l'humanité et l'existence des hommes. E. Le châtiment de mort Enfin, la preuve la plus pertinente de l'empire souverain des dieux se manifeste par son pouvoir de mort sur l'homme. [...]
[...] L'attribut de dons aux humains Tout d'abord, cette influence omnipotente divine peut se traduire par le pouvoir pour les dieux de bouleverser la vie d'un homme. Par exemple, ils leur font l'offre de dons, notamment Neptune, qui dote Cygnus d'une invulnérabilité aux armes guerrières, plus particulièrement à des armes en fer. Plus tard, il fera cette même faveur à Cénis, en plus de faire d'elle un homme (Cénée) après l'avoir violée. Ce même dieu est également à l'origine du cadeau fait à Péryclimène, qui peut revêtir toutes les formes qu'il veut. [...]
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