Roberto Zucco scène 3 Sous la table, Bernard Marie Koltès, tueur en série, misère humaine, complexité humaine, personnage la Gamine, utilisation de l'impératif, héros tragique, chiasme, utilisation du conditionnel, commentaire de texte
Roberto Zucco met en scène la complexité du tueur en série, Zucco. Mais plus généralement la complexité et la misère humaine. Ces dernières se retrouvent aussi chez la Gamine, personnage principal dont la trajectoire suivra celle de Zucco dans un mouvement descendant. Après la scène du meurtre de sa mère, Zucco affronte le monde. Cependant, ce tableau, entre les personnages, fonctionne comme une pause. Il va mettre en face à face deux êtres cabossés par la vie. Il s'agira de montrer que ce dialogue ambigu entre la Gamine et Zucco va de la tension à la complicité par le jeu des images et du rêve.
[...] Scène Sous la table - Bernard Marie Koltès (1990) Roberto Zucco met en scène la complexité du tueur en série, Zucco. Mais plus généralement la complexité et la misère humaine. Ces dernières se retrouvent aussi chez la Gamine, personnage principal dont la trajectoire suivra celle de Zucco dans un mouvement descendant. Après la scène du meurtre de sa mère, Zucco affronte le monde. Cependant, ce tableau, entre les personnages, fonctionne comme une pause. Il va mettre en face à face 2 êtres cabossés par la vie. [...]
[...] Deux personnages en construction On a une double révélation : Zucco et la Gamine. Le titre « Sous la table » est le symbole du passage de la puberté à l'âge adulte. À travers ses balbutiements, on peut croire que Zucco ne se connaît pas, il s'invente une vie : « Je ne fais pas ce que fait tout le monde », c'est un chiasme qui montre que Zucco est en opposition au monde. Mais, il y a quand même des touches logiques : il voyage (il cavale), il a des armes (il tue). III. [...]
[...] La Gamine met en place une stratégie autour de Zucco pour extirper son nom. En effet, la Gamine veut le nom de celui qui a pris sa virginité. Pour cela elle met en pratique un véritable interrogatoire afin de le piéger. Ces 2 personnages ne se croisent que 2 fois : 2 scènes se font échos. Ce sont 2 trajectoires croisées et inversées : la Gamine va être dans la descente aux enfers alors que Zucco connaîtra l'ascension de tueur. [...]
[...] On appelle cela un effet de bouclage : « t'appelles-tu ? » « appelle moi »/" dans la vie ? » « dans la vie. » Ce dialogue ressemble à un interrogatoire. II. La question de l'identité au centre de la scène A. L'importance de la révélation de l'identité de Zucco On retrouve la thématique médiévale de révélation du nom par exemple Chevalier de la Charette de Chrétien de Troyes. Pour Zucco, l'aveu de son identité est important, car « il pourrait lui arriver un malheur ». La révélation de son nom l'entraîne dans une mort certaine, c'est pour cela qu'il résiste puis invente. [...]
[...] L'emploi du conditionnel « je voudrais » l.47 indique que c'est bien un rêve. Zucco veut partir dans un monde blanc puisqu'il salit tout ce qu'il touche, il veut se purifier. La gamine aussi a un désir qui se révèle ardent par l'anaphore l.47-48. C. Une tension qui ramène inexorablement à la réalité On voit dans un premier temps un jeu enfantin, le jeu de la surenchère et de l'imagination. Les questions qui constituent la stratégie de la gamine sont ici, pour le mettre en confiance. [...]
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