Le Maître et Marguerite de Boulgakov, La ferme des animaux d'Orwell et Le quadrille des masques de Moravia sont des oeuvres critiques à l'égard de régimes totalitaires, du conformisme, de caractères ou de moeurs. On a pu remarquer des divergences dans la manière de procéder, mais également un point commun capital : les trois constituent des satires et utilisent donc des procédés comiques ; satires tiraillées entre le bien et le mal.
En quoi le rire peut donc constituer à travers ces romans un moyen efficace pour les auteurs de diffuser leurs points de vue (...)
[...] Et Orwell synthétise parfaitement cette idée dans La ferme des animaux. On voit bien que la race porcine a d'abord une envie de renouveau pour le bien de tout les animaux, une envie de révolution pour que tout les animaux soient égaux. Mais on se rend vite compte que le pouvoir leur monte à la tête, et qu'ils se sentent rapidement supérieurs grâce a l'instruction (ils sont les premiers à apprendre à lire et écrire). C'est assez paradoxal et drôle de mettre la figure du cochon comme la figure dominatrice de la ferme. [...]
[...] On mélange la satire et le burlesque car le rire à une double efficacité dans ce genre de texte. III. Double efficacité du rire Au 20è siècle, la littérature engagée devient très courante. Elle permet aux écrivains comme B,O,et M de prendre position et d'exprimer leur vision des choses. Différents registres sont mis à leur disposition. Ici, le rire au service du satirique est efficace, face à un autre fait très courant dans cette période de crise et de contrôle : la censure. [...]
[...] Deux parties distinctes par le style d'écriture, ainsi que le contenu, d'une part on parle du diable, de l'autre on parle de Jésus et donc de Dieu. Le personnage de Marguerite est lui aussi complexe. A première vue c'est une femme qui parait douce, fragile, mais son amour pour le maitre et sa disparition la métamorphosera et elle n'hésitera pas à se mettre dans le camp de Woland, à se transformer en sorcière et à détruire l'appartement du critique Latounski, celui qui refusa de publier le livre du maitre. [...]
[...] Perro lui est décrit comme un personnage fourbe et manipulateur. Mais on apprend qu'il n'a pas toujours été calculateur, qu'il croyait comme Savério a un idéal au temps de son entrée au service de la police secrète (p.50 fidélité aveugle On remarque donc que c'est la perversion du monde qui la rendu fourbe et calculateur. Savério, lui est un personnage naïf, qui a toujours du affronter les railleries des gens a cause de sa différence. Un homme avec des intentions bonnes et justes, mais qui n'hésitera pas à tuer Fausta, celle-ci ayant découvert la bombe. [...]
[...] Un texte à beau être efficace, s'il n'est pas lu il ne peut pas atteindre son objectif. Ils ont alors recouru à la publication clandestine ou a des détours par la fiction, l'allusion, l'ironie. Dès les années 20, Boulgakov connu la censure politique d'environ 12% de son œuvre. Mais très vite cette coupure interdite à été publiée clandestinement. Orwell : la préface qu'il avait écrite pour la première édition dénonce la censure de son livre et critique le gouvernement britannique qui supprimait toute critique contre l'URSS. [...]
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