Ce document est une dissertation complète et entièrement rédigée autour d'un corpus de texte que nous avons choisi de présenter composé par cinq poésies de différents époques et auteurs : Les Regrets de Joachim du Bellay, publiée en 1558, Nuit de Mai de Alfred de Musset, écrite en 1835, La muse malade de Charles Baudelaire, du 1861, la Lettre à Paul Demeny de Rimbaud, datant de 1871, et enfin un extraits de Poésies Plusieurs sonnets de Stéphane Mallarmé, publiées en 1885.
Quelle est la relation entre la Muse et son poète au cours des siècles ?
Nous verrons d'abord que la perte d'inspiration chez les poètes, l'angoisse de la page blanche, est synonyme d'agonie. Ensuite, dans une deuxième partie, nous allons voir le paradoxe généré par la perte d'inspiration.
[...] En conclusion, nous pouvons affirmer que la relation avec la Muse n'est pas toujours simple. Depuis l'Antiquité, les auteurs invoquaient les muses pour inspirer leur poésie et atteindre ainsi l'immortalité. La Muse joue pourtant un rôle fondamental dans le travail du poète car, sans son aide, il semble qu'il ne puisse pas arriver à la gloire. Mais c'est en fait de la solitude, du sentiment d'abandon et de la mélancolie que naissent les grands poèmes, en particulier ceux romantiques et décadents. [...]
[...] Le corpus présenté est composé par cinq poésies de différents époques et auteurs : Les Regrets de Joachim du Bellay, publiée en 1558, Nuit de Mai de Alfred de Musset, écrite en 1835, La muse malade de Charles Baudelaire, du 1861, la Lettre à Paul Demeny de Rimbaud, datant de 1871, et enfin un extraits de Poésies Plusieurs sonnets de Stéphane Mallarmé, publiées en 1885. Nous pouvons pourtant nous demander : Quelle est la relation entre la Muse et son poète au cours des siècles ? Nous verrons d'abord que la perte d'inspiration chez les poètes, l'angoisse de la page blanche, est synonyme d'agonie. Ensuite, dans une deuxième partie, nous allons voir le paradoxe généré par la perte d'inspiration. [...]
[...] Le poète souhaite pourtant soigner la Muse en créant un dialogue, car il s'adresse à elle avec des questions directes. Baudelaire met en lumière la réalité de l'être: il n'y a pas que la beauté et la moralité mais aussi l'angoisse, la mélancolie, la passion, la violence et la dégradation. La représentation de cette ambivalence est souvent la femme, et dans ce cas la Muse, qui représente la peur du poète de perdre son inspiration. De la même manière Mallarmé montre cette angoisse à travers la figure du cygne et le champ lexicale du blanc. [...]
[...] Chez Musset, par contre, la Muse est un double de lui-même et il s'en sert pour se libérer de la douleur. Elle souhaite aider le poète, à travers l'allégorie du Pélican. L'animal possède les sentiments de don de soi, de tendresse et d'horreur. Si bien cette vision d'un être « se frappant le cœur avec un cri sauvage » est irréelle, se reflet dans l'état d'esprit du poète même. Il s'agit d'une nouvelle illustration de la thématique de la souffrance sanglante, qui est à la base de la création artistique. [...]
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