La relation maître-valet est une convention du théâtre de comédie, utilisée par de nombreux écrivains comme Molière, Beaumarchais, Marivaux, etc. Les Fourberies de Scapin et Dom Juan de Molière, Les Bonnes de Genet et Le Mariage de Figaro de Beaumarchais sont des bons exemples de cette relation qui est souvent variable chez les différents auteurs. Dans les comédies, le rôle du valet est indispensable, car c'est lui qui démontre l'idée de l'infériorité sociale par rapport au maître.
[...] À partir de ce moment, Suzanne est en colère et répond agressivement au Comte. Tous ces exemples nous prouvent que Suzanne résiste au Comte malgré son statut social nettement inférieur. Elle passe de la gène à l'énervement. Le Comte est ridiculisé du début à la fin. La deuxième type de relation que l'on remarque dans cet ensemble de textes, c'est le non-respect dans la relation maître-valet que l'on peut introduire avec l'illustration de André Degaine. Dans cette illustration on nous présente les personnages principaux et indispensables d'une pièce de théâtre tragi-comique. [...]
[...] Pour prouver le respect entre le valet et le maître, nous pouvons aussi parler de la pièce de Beaumarchais Le Mariage de Figaro. Même si ceci n'est pas évident, le respect est présent entre Suzanne et la Comtesse, mais aussi entre Suzanne et le Comte car le conflit qui oppose Suzanne et le Comte, c'est moin la différence du statut sociale, mais la différence de sexe. Dès le début, le Comte est manipulé par Suzanne et elle s'oppose aux ordres de ce dernier. [...]
[...] Mais le valet, au cours des années, fait de plus en plus preuve de bon sens, il devient de moins en moins ridicule. C'est le statut et leur origine social qui marque leur différence mais ce sont aussi leurs caractères, leurs comportements et leurs idées qui opposent le maître et le valet. Les auteurs décrivent de plusieurs manière cette relation : on trouve des relation basées sur le respect mais aussi des relations qui sont basées sur le non-respect ou même, la haine. [...]
[...] Dom Juan de Molière illustre bien cette relation entre le valet et le maître. Cet passage est tiré de la scène 1 de l'acte c'est donc la scène d'exposition pour introduire la thème principale, le lieu, les personnages, etc. Sgnarelle est le valet de Dom Juan qui est le héros et la personnage éponyme de la pièce. Cet extrait comprend une discussion entre Sgnarelle et Gusman, le valet de Dona Elvire. Le valet illustre un portrait de son maître par le blâme. [...]
[...] Ce n'est pas seulement les deux sœurs qui éprouvent de la haine envers leur maîtresse mais la haine vient aussi de la part de Madame : ”Claire, et toi tu n'es que ténèbres infernales!”. Cette réplique a été reprise par Madame plusieurs fois car Solange/Claire répond : sais. Je connais la tirade”. La relation maître-valet dans cet exemple est donc fondée sur la haine de la part de Madame, mais aussi de la part des Bonnes. La relation maître-valet a été reprise plusieurs fois par plusieurs auteurs au courant des années. [...]
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