Réécritures, Oedipe roi, Sophocle, la machine infernale, Jean Cocteau, Agénor, Échion, Créon, Tirésias, choeur, Jocaste, messager de Corinthe, pâtre de Laïos, Coryphée, Antigone, Ismène, Anubis
Œdipe a depuis toujours fasciné les plus grands auteurs, s'imposant comme l'un des plus grands mythes de la mythologie grecque. Il a tout d'abord été écrit par Sophocle sous le titre d'Œdipe Roi, une tragédie grecque présentant un destin auquel Œdipe ne pourra jamais y échapper, qu'importe ses actions. Ainsi, cette œuvre a fait l'objet de nombreuse réécriture notamment celle de Jean Cocteau, La machine infernale.
[...] Œdipe est tourné au ridicule : il est ignorant, vaniteux, il a peur et est ingrat Toutes les qualités contraires que devrait représenter un roi À l'inverse, le Sphinx qui devrait être perçu comme une horrible bête effroyable répandant la terreur agit avec amour, bienveillance, et déception. L'humour est une forme d'esprit railleuse à laquelle Jean Cocteau s'attache pour souligner le caractère absurde de certains aspects de la réalité : ici, il remet en question l'ordre de grandeur des personnages par rapport à la structure hiérarchique ; les hommes restent des hommes, ils ne peuvent échapper à leur destinée de n'importe quel rend qu'il soit. Encore une fois, on retrouve un décalage entre la grandeur et la trivialité. [...]
[...] ❖ « Œdipe Roi » et « La Machine infernale » : points communs et différences établies. Personnage : Œdipe Roi La Machine infernale Œdipe Œdipe est représenté dans cette Œdipe, contrairement avec pièce comme un personnage Sophocle, perd toute sa grandeur solitaire : très entouré, il et sa noblesse. On ne retrouve ici prend ses responsabilités qu'un personnage superficiel, pourtant seul à la hauteur de sa rêvant de pouvoir, mais par-dessus fonction de roi. De plus, étant tout de gloire et de richesse. [...]
[...] Il rend les personnages plus humains, moins grands et nobles qu'il ne devrait être comme dans Sophocle, le spectateur pourrait s'identifier parmi eux en comprenant mieux les émotions, appropriées à la péripétie produite. Dernièrement, un point commun est identifiable entre les deux textes : entre chaque acte, dans « Œdipe Roi » de Sophocle le chœur chante et commente la scène qui vient d'être jouée. Il en va de même pour « La Machine infernale » de Jean Cocteau avec « La voix » enregistrée qui présente au contraire les évènements à venir. II/Comparaison des personnages. [...]
[...] Retour à Œdipe : elle tombe sous le charme du jeune homme, et tente de ne pas montrer réellement qui elle est. Mais Anubis, le chacal, est là pour veiller à ce qu'elle ne manque pas à son devoir : elle doit poser l'énigme à tous les voyageurs qui passent, et tuer s'ils ne répondent pas la bonne réponse. Passage très comique : lorsqu'elle lui expose la situation elle lui donne également la réponse Mais pour le sauver. Œdipe réussit donc l'épreuve ce qui rend la scène (et le personnage ) d'autant plus ridicule, à la vue de la peur du monstre et enfantine qui l'accapare. [...]
[...] Le Chœur expose sa peur face à Œdipe, qui peut par orgueil ou par passion devenir un véritable tyran hybris). Ils critiquent alors les hommes, qui par cupidité ou faiblesse, mal interpréter le message des dieux. Ils font alors appel à la Justice et à elle seule. Acte 4 : Épisode trois messager de Corinthe et père ayant élevé Œdipe. Ce dernier devrait être Corinthe, triste, mais est plutôt rassuré : l'oracle s'est trompé Œdipe. puisqu'il ne l'a pas tué. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture