Il s'agit d'un sujet de rédaction sur Vipère au point, un face à face a lieu entre Folcoche et son fils. Il faut réinventez cette scène en l'écrivant du point de vue de Folcoche.
[...] Je tournais mon regard vers Jean ce petit crétin qui pensait avoir gagné, regard qui signifiait que ce n'était que partie remise et que je l'aurais la prochaine fois. Il me lança un sourire à peine perceptible. Mais moi j'allais me venger sur son stupide frère et je lui donnai un autre coup de fourchette sur le dos de la main en choisissant l'endroit le plus sensible. Frédie le regarda mal. Leur alliance était brisée au moins le temps d'un repas pour mon plus grand bonheur. Jacques choqué osa me faire une remarque et l'abbé, ce lâche, fit semblant de ne rien voir. Finalement j'avais gagné. [...]
[...] Ce regard devenait étouffant à force mais j'étais forte, il ne m'aurait pas. Jamais je ne lui aurais laissé le plaisir de baisser les yeux avant lui. Qu'est-ce que c'était que ce bruit, que manigançaient-ils encore ces deux-là ? C'était Frédie qui tapait avec ses ongles. Je sortis de mes gonds et je hurlai « Frédie Tu as fini de faire l'imbécile avec tes ongles. » Je me rendis compte avec effroi que je l'avais lâché du regard. J'avais perdu. [...]
[...] Pourtant je ne pouvais rien lui dire car il avait les mains sur la table, son dos était droit, il était horriblement correct. Je n'avais aucune faille pour l'attaquer et ça me rendait folle. Il me fixait. J'essayais de deviner ses pensées. Je sentais sa haine dans son regard et je la lui renvoyais encore plus fort. Je plongeais mon regard dans mon assiette pour éviter de voir son horrible visage, j'avais tellement envie de le frapper. Mais je sentais son regard insistant et je levais mes yeux de mes nouilles à l'eau. [...]
[...] Jamais je n'aurais baissé les yeux devant lui. Je voulais qu'il me craigne, qu'il me redoute qu'il me regarde avec effroi pour ressentir cette jouissance de supériorité. Je me rappelais lors de son plus jeune âge ce jour où il avait étranglé une vipère, comment un enfant normal pouvait-il avoir la volonté de faire une telle chose. Il ne baissait pas les yeux. Je m'engageais pour un long face à face. Je sentais ses insultes intérieures et lui renvoyais en durcissant mon regard : « T'es moche mon fils, si tu savais comme je te méprise et comme je prends plaisir à vous humilier toi et ton frère ainé ». [...]
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