Une dissertation sur le rapport à la nature dans les œuvres de Bernardin de St. Pierre, Diderot et Baudelaire
À partir des citations dans les textes : Paul et Virginie, Études de la Nature, La Promenade Vernet, Grand galerie éclairée du fond), ainsi que les textes de Baudelaire, vous devez commenter leur conception de la nature et la relation entre l'homme et la nature, et surtout le rôle de le la nature dans le domaine de l'art.
[...] Les arts et la littérature ont en effet sans cesse été liés. Diderot a exprimé son amour pour Vernet mais aussi pour La Tour, Greuze ou Chardin. Baudelaire, pour sa part, n'a jamais caché son attachement à Delacroix ou Ingres. Dans son sonnet « Correspondances », Baudelaire a établi le lien entre la beauté et la nature en développant l'idée que la Nature provoque des sensations que le poète est quasiment le seul à pouvoir déchiffrer car il a su affiner ses sens. [...]
[...] Ce versant Idéal est au cœur de l'œuvre de l'auteur, antagoniste à un autre versant représentant une autre tendance de Baudelaire qui est le Spleen. Nous pouvons affirmer que des auteurs comme Diderot, Bernardin de St Pierre et Baudelaire ont su, à travers leurs différents écrits, réunir leur talent d'écrivains à celui de critique d'art pour approfondir la relation qui existe entre la nature et l'homme et ce, à travers la médiation de l'art. Leurs écrits ont permis de mettre en exergue des caractéristiques esthétiques que nous n'aurions peut-être pas perçu sans leur aide. [...]
[...] En tant que critique d'art, Diderot s'est beaucoup intéressé à la question esthétique. Il a notamment collaboré à la rédaction de l'Encyclopédie à travers son article sur le Beau. Dans celui-ci, il dira du Beau : « J'appelle beau hors de moi tout ce qui contient en soi de quoi réveiller dans mon entendement l'idée de rapports ; et beau par rapport à moi tout ce qui réveille cette idée. ». Progressivement, Diderot va développer son lien avec l'esthétique et mettre en exergue l'intensité de l'émotion liée à la vue d'une œuvre d'art. [...]
[...] Il dira notamment que : « l'idée de progrès [ . ] se dresse avec une absurdité gigantesque . ». L'auteur n'hésite pas à critiquer cette idée véhiculée par la société de l'époque qui voit dans le progrès ce que lui-même ne voit que comme le signe d'une « décadence ». De même et toujours dans ses Curiosités esthétiques, Baudelaire critique l'idée que la photographie puisse être assimilée à de l'art : « . la société immonde se rua, comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur le métal ». [...]
[...] L'artiste Joseph Vernet sera un de ses paysagistes préférés. Nous pouvons noter que chez ce peintre, nous retrouvons de nombreux thèmes chers aux préromantiques comme des paysages de ruines, des représentations de tempête ou de naufrage. Bernardin de St Pierre quant à lui montrera toute l'harmonie de la nature, signe de l'existence de Dieu et de l'immortalité de l'âme de l'homme. Dans son étude X de « Les Études de la Nature » ouvrage publié en 1784, l'auteur décrit des nuages lors d'un coucher de soleil avec la volonté de les retranscrire le plus fidèlement possible sans pour autant retirer le côté exotique de cette vision qui se déroule sous les tropiques : « J'ai aperçu dans les nuages des tropiques . [...]
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