Rachel de Queiroz (17 novembre 1910 - 04 novembre 2003)

Résumé du document

Rachel de Queiroz est née en 1910 à Fortaleza (dans l'Etat du Ceará au Brésil). Elle est décédée, à l'âge de 93 ans, le 4 novembre 2003, à Rio de Janeiro (Brésil), où elle a vécu pendant 64 ans, depuis 1939.
Fille d'intellectuels, elle a toujours été habituée à la lecture et à l'écriture. A l'âge de 18 ans elle écrit son premier roman « O Quinze » (Le Quinze – L'année de la grande sécheresse, Stock-1986), qui connaît un énorme succès dans tout le Brésil et qui reçoit le premier prix de la fondation « Graça Aranha » (le Goncourt brésilien). Ce roman témoigne la vie de la population du Sertão, retraçant l'épopée de deux cousins pris dans la tourmente de la terrible sécheresse de 1915. Tiré à seulement 1.000 exemplaires, il devient un classique de la littérature brésilienne.

Extraits

[...] Ce roman raconte l'histoire d'un ouvrier criminel qui tue un paysan. Sa fille se prostitue et le colonel a des privilèges en prison. Le parti Communiste a toujours voulu orienter ses écrits, allant même à dire comment devraient être les personnages. C'était pire que la plus cruelle des dictatures a-t-elle dit. Une autre anecdote, concernant le parti communiste : dans les 30, Rachel de Queiroz rêvait de connaître L'Union Soviétique. Elle a donc économisé pendant des mois pour pouvoir se payer son billet. [...]

[...] Grâce à Rachel de Queiroz, le Nord-est brésilien semble avoir gagné une place équivalente à celle des autres régions du Brésil, pour servir de décor naturel au cinéma contemporain. Elizabeth Borghino Bibliographie Articles en portugais parus dans le Journal O POVO Brésil, avril 2000 : - Rachel 90 anos, Ariadne Araujo - Vida Literária Cecilia Cunha - Ajustando o foco Emerson Maranhão - Conspiração Nordeste Demitri Tulio - Genoma Literário Clarisse Furlani - Tão Conceição, Tão Moura Eleuda de Carvalho - O xodo da escritora Rita Célia Fahiena - Primeira Dama Antonio Olinto - De oficio e de coração Italo Gurgel Journal O Estado de São Paulo Brésil, janvier 2001 Ouvrage : Représentations du Nordeste au Cinéma 1996-2002, Sylvie Debs (Université Robert Schuman, Strasbourg III-France) km2. [...]

[...] Rachel de Queiroz (17 novembre 1910 - 4 novembre 2003) Rachel de Queiroz est née en 1910 à Fortaleza (dans l'Etat du Ceará au Brésil). Elle est décédée, à l'âge de 93 ans, le 4 novembre 2003, à Rio de Janeiro (Brésil), où elle a vécu pendant 64 ans, depuis 1939. Fille d'intellectuels, elle a toujours été habituée à la lecture et à l'écriture. A l'âge de 18 ans, elle écrit son premier roman O Quinze (Le Quinze L'année de la grande sécheresse, Stock-1986), qui connaît un énorme succès dans tout le Brésil et qui reçoit le premier prix de la fondation Graça Aranha (le Goncourt brésilien). [...]

[...] En tant que journaliste, Rachel de Queiroz manipulait l'opinion publique avec des chroniques élogieuses aux militaires d'extrême droite. Elle a même déclaré dans son dernier livre autobiographique Tantos Anos que sa maison a servi de quartier général à maintes reprises. Mais Rachel de Queiroz, qui a été très critiquée pendant cette période, n'a jamais nié qu'une grande partie de sa vie ait été dédiée à la trame politique qui a contribué à la dictature militaire du Brésil. En réalité, Raquel de Queiroz et ses amis se sont laissés utilisés par les militaires qui s'autoproclamaient les Gardians du Brésil en faisant du journalisme de combat contre le communisme. [...]

[...] Pour quelqu'un qui se disait paresseuse, Rachel de Queiroz affichait une énergie débordante. Elle travaillait huit à dix heures par jour, exerçant la profession de journaliste pendant 70 ans, sans jamais s'arrêter. En plus de l'écriture de romans et pièces de théâtre, en passant par des livres pour la jeunesse et des chroniques hebdomadaires pour plusieurs journaux brésiliens, elle est également l'auteure de plus de cinquante traductions en langue portugaise, à partir de l'anglais et du français. Elle a traduit Trotski, Tolstoï, Dostoïevski, Agatha Christie, Emilie Bronte, Pearl Buck, Edith Wharton, Jules Verne, parmi tant d'autres. [...]