Marquise de Sévigné, chroniqueuse, historienne, tragédienne, lettres à Madame de la Fayette, lettres à la comtesse de Grignan, cour de Louis XIV, place des femmes au XVIIe siècle, genre épistolaire
Marie de Rabutin-Chantal, plus connue sous le titre de la Marquise de Sévigné, naquit à Paris le 5 février 1626, sous le règne du Roi Soleil. Orpheline à l'âge de sept ans, issue d'un milieu bourgeois, elle fut placée sous la tutelle de son oncle l'abbé de Coulanges qui lui donna une solide instruction littéraire : français, latin, italien, espagnol, sous la houlette de deux écrivains-précepteurs, Ménage et Chapelain. A dix-huit ans, elle épouse le marquis de Sévigné qui la rend malheureuse ; et finit par la ruiner. Après quelques années d'isolement dans sa propriété des Rochers en Bretagne, elle revient à Paris.
Elle fréquente la cour du Roi Soleil Louis XIV qui l'estime beaucoup. Elle a connu les fastes de la cour royale et l'apogée d'une aristocratie clinquante. Et, des conversations de salon au sein d'un cercle de gens lettrés, elle enrichit sa culture littéraire, s'initie au raffinement de la bienséance. Grande liseuse et d'un remarquable éclectisme, on peut sans ambages lui prêter le surnom de "dévoreuse de livres". De la poésie à la tragédie, tous les genres littéraires la captivent : Corneille, Racine, la Fontaine, Molière, la Rochefoucauld, et bien d'autres plumes constituent son élixir littéraire quotidien. L'écriture devient une véritable passion. Discrète et humble, elle n'a pas couru après la gloire littéraire.
[...] Elle fréquente la Cour du Roi Soleil Louis XIV qui l'estime beaucoup. Elle a connu les fastes de la Cour Royale et l'apogée d'une aristocratie clinquante. Et, des conversations de salon, au sein d'un cercle de gens lettrés, elle enrichit sa culture littéraire, s'initie au raffinement de la bienséance. Grande liseuse, et d'un remarquable éclectisme, on peut sans ambages lui prêter le surnom de dévoreuse de livres De la poésie à la tragédie, tous les genres littéraires la captivent : Corneille, Racine, la Fontaine, Molière, La Rochefoucauld, et bien d'autres plumes constituent son élixir littéraire quotidien. [...]
[...] Elle signe de sa plume un genre littéraire nouveau : le style épistolaire affectif, qui lui vaut la fonction et qualité d'épistolière de son époque. Roger Duchêne voit en elle la fondatrice d'un style fondé sur les sentiments. La marquise prend ainsi place aux côtés de Voltaire, Balzac, Bussy-Rabutin et Descartes ; les plus éminents épistoliers de leur siècle Un style spontané et naturel, une invention d'écriture Un style aux multiples facettes : authenticité, inventivité syntaxique et fantaisies linguistiques ; la phrase est brève, souple, variée, furtive. [...]
[...] La passion affective consentie corps et âme la pousse vers une forme de soumission morale à l'égard de la comtesse de Grignan. La marquise est prête à exaucer tous ses désirs, dans le but de la ramener à Paris auprès d'elle : c'est d'aimer cent fois mieux votre volonté que la mienne de me trouver toujours toute disposée à suivre vos desseins lettre du 6 mai 1671 . sentir vos ennuis et vos peines, les vouloir souffrir pour : lettre du 1er avril 1671 . Ce don de soi est le signe d'une empathie poussée à l'extrême. [...]
[...] Les extraits des lettres suivantes nous livrent un aperçu du travail de chronique journalistique lettres du 20 novembre 1664 : Foucquet a été interrogé ce matin [ ] il a très bien répondu ». (Lettre du 21 novembre 1664) : « Aujourd'hui vendredi 21e, on a interrogé M. Foucquet sur les cires et sucres ». Foucquet était accusé de spéculer sur les impôts indirects au moyen de fausses écritures. —Lettre du 26 novembre 1664 : matin monsieur le Chancelier a interrogé M. Foucquet (Lettre du 4 décembre 1664) : les d'interrogations sont finies ». [...]
[...] Conclusion générale Femme humaniste, d'une grande piété, la marquise de Sévigné a marqué de sa plume nombre des plus belles pages de l'histoire de la littéraire épistolaire. Écrivaine à son insu, son œuvre a été reconnue et saluée par les plus éminents critiques et écrivains de son temps. Avec sa spontanéité, son naturel, sa verve et une singulière inventivité linguistique, elle a imprimé son style personnel dans l'art épistolaire. En cela, elle a participé à sa manière à la littéralisation postérieure de la correspondance. [...]
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