littérature, arme de combat efficace, littérature engagée, argumentation utilisée, défendre une opinion
La littérature engagée comprend des textes argumentatifs, pour la plupart, écrits au cours du XXe siècle, en raison bien sûr, des deux guerres mondiales, qui ont touché la France, au cours de ce siècle.
L'argumentation utilisée dans cette littérature sert à défendre ou à faire partager une opinion, à l'aide du procédé d'argumentation directe ou celui d'argumentation indirecte.
[...] Nous réfléchirons alors pour trouver, quelles sont les limites et les pouvoirs de cette littérature et en quoi peut-elle être une arme de combat efficace. Nous étudierons, dans un premier temps, les limites et les pouvoirs de la littérature engagée et nous expliquerons, dans un deuxième temps, en quoi elle peut-être une arme de combat efficace. La littérature engagée a un pouvoir qui lui est très utile, elle parle à tous. Comme le dit le poète Paul ELUARD Le poète parle pour tous il était lui-même un poète engagé. [...]
[...] Celle-ci peut alors devenir une arme de combat. Les auteurs n'utilisent pas tous le même procédé d'argumentation dans leurs textes. Certains préféreront une argumentation directe, qui a la qualité principale et non négligeable d'être claire. Les lecteurs ne peuvent pas se méprendre ou ne pas comprendre l'opinion de l'auteur car celui-ci va droit au but, il n'utilise pas de détours pour parler. Dans Ce cœur qui haïssait la guerre Robert DESNOS exprime clairement sa thèse, que les lecteurs comprennent d'ailleurs directement, "Révolte contre Hitler et mort à ses partisans", dite de façon explicite aux lignes 27 et 28 de son poème. [...]
[...] Corpus : La littérature engagée P. ELUARD, Au nom du front Les sept poèmes d'amour en guerre, poèmes publiés en 1943, édition clandestine, sous le pseudonyme de Jean du Haut. R. DESNOS, Ce cœur qui haïssait la guerre L'honneur des poètes, poème publié le 14 juillet 1943, sous le pseudonyme de Pierre Audier. R.-G. CADOU, Les fusillés de Châteaubriant Pleine poitrine R. DAUMAL, Les dernières paroles du poète extrait final du Contre- ciel La littérature engagée comprend des textes argumentatifs, pour la plupart, écrits au cours du XXe siècle, en raison bien sûr, des deux guerres mondiales, qui ont touché la France, au cours de ce siècle. [...]
[...] Comme le font ARAGON dans Strophe pour se souvenir et Jacques PREVERT dans Barbara Ils font en sorte de marquer les lecteurs, de les émouvoir pour être certains qu'ils n'oublient pas ce que leurs ancêtres ont subi et qu'ils aient envie que cela ne se reproduise surtout pas. Nous pouvons donc dire que la littérature engagée a une portée universelle, ce qui est un pouvoir très puissant et intéressant. Elle a aussi un intérêt universel car elle donne souvent une leçon. La littérature engagée a souvent une portée didactique. Elle nous dit qu'il ne faut pas reproduire ce qui se passe dans le texte, ce sont donc des contre-utopies. [...]
[...] En ces temps de guerres ou d'après guerres, la liberté d'expression n'est pas vraiment présente. Les auteurs sont souvent contraints d'utiliser des personnages, pour s'exprimer, s'ils ne veulent pas être censurés, poursuivis ou mis en prison. Prenons l'exemple de René DAUMAL, qui raconte l'histoire d'un poète pour faire passer ses idées, sans risque, dans Les dernières paroles du poète Certains préfèrent dire ce qu'ils pensent sans détour, de façon claire et directe mais ne souhaitant pas pour autant s'attirer de problèmes, ils choisissent de publier leurs textes sous des pseudonymes. [...]
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