Jane Austen, place de la femme, femme au XIXe siècle, Angleterre prévictorienne, Orgueil et Préjugés, Emma, Northanger Abbey, littérature anglaise, statut juridique, héritage, mariage, patriarcat
Le 18 juillet 1817, s'éteint à Winchester l'auteur féminine connue sous le nom de Jane Austen. Aujourd'hui mondialement célèbre pour ses ouvres littéraires, celle-ci s'éteint pourtant dans la quasi-indifférence, car toutes ses oeuvres sont à l'époque publiées sous anonymat. Le nom de Mansfield Park ou de Northanger Abbey vous dit peut-être quelque chose, mais c'est avant tout Orgueil et Préjugés, grand classique de la littérature anglaise qui a fait les lettres de noblesse de l'auteur.
[...] En quoi les écrits de Jane Austen sont-ils révélateurs de la place de la femme au XIXe siècle ? Le 18 juillet 1817, s'éteint à Winchester l'auteur féminine connue sous le nom de Jane Austen. Aujourd'hui mondialement célèbre pour ses œuvres littéraires, celle-ci s'éteint pourtant dans la quasi-indifférence, car toutes ses œuvres sont à l'époque publiées sous anonymat. Le nom de Mansfield Park, ou de Northanger Abbey vous dit peut-être quelque chose, mais c'est avant tout Orgueil et préjugés, grand classique de la littérature anglaise qui a fait les lettres de noblesse de l'auteur. [...]
[...] Dans Emma, Mr Knightley est choqué d'apprendre que Harriet Smith a refusé une proposition de mariage pourtant avantageuse, il considère cela comme une catastrophe, car cela aurait assuré à la jeune fille un avenir sans embûches. De plus, les filles ne doivent donc pas se compromettre avant le mariage au risque d'avoir mauvaise réputation et de n'attirer aucun prétendant. Jane Austen nous montre qu'une passion hors mariage comme celle de Isabella Thorpe pour Frederick Tilney dans Northanger Abbey peut être très nuisible pour elle. Mais outre, la vision de la femme d'un point de vue juridique et moral que lui donnent l'époque prévictorienne et la prépondérance du mariage. II. [...]
[...] Jane Austen raconte ses histoires selon son point de vue féminin. Ici pas de héros, mais des héroïnes auxquelles le lecteur apprend à connaître les préoccupations, idées, révoltes et sentiments d'injustice. En l'occurrence ici nous avons Emma Woodhouse dans Emma, Elizabeth Bennet dans Orgueil et préjugés et Catherine Morland dans Northanger Abbey. B. Elles se révèlent être indépendantes d'esprit Le cas le plus flagrant est celui d'Elizabeth Bennet, le personnage principal d'Orgueil et Préjugés. Elle est d'un caractère intelligent et spontané. [...]
[...] Dans Northanger Abbey, Jane Austen nous conte la critique violente d'un journal appelé le Spectator sur les romans uniquement écrits par des femmes. De surcroît, la femme est résumée à des clichés, comme lorsque Mr Collins, dans Orgueil et Préjugés, demande Elizabeth Bennet en mariage, cette scène est très lourde et grotesque pour le lecteur qui comprend que la vision des femmes de Mr Collins est très stéréotypée. B. Le problème de l'héritage lié à ce statut juridique inférieur Ce qui découle de ce statut juridique est la prépondérance des garçons dans la question de l'héritage. [...]
[...] C'est un choix qui vient à la fin du roman uniquement de l'héroïne et personne ne la force ou ne le pousse à agir ainsi. Conclusion En définitive, loin d'être des ouvrages militants, les œuvres de Jane Austen, mettent tout de même en avant les problèmes de la condition féminine de l'époque. À travers son coup de plume ironique et sarcastique, elle se moque des clichés sur les femmes et de la société patriarcale et son talent d'écrivaine donne à ses romans une vivacité sans nul autre pareil. [...]
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