littérature, LLCE Langues Littératures et Civilisations Étrangères, HLP Humanités Littérature Philosophie, William Shakespeare, Platon, Stendhal, amour
La littérature fait généralement appel aux sentiments du lecteur. Qu'il s'agisse de la mythologie où déjà les amours divines prennent la part belle des histoires mythiques, ou des fondements bibliques dont la Genèse fait état du premier homme, Adam, ennuyé de sa solitude, demandant à Dieu de lui créer un semblable. Ainsi, Dieu créa la femme de la côte d'Adam, unissant l'homme et la femme dans ce que les chrétiens nomment le premier couple de l'humanité. Ainsi, l'amour figure au centre de bien des histoires romanesques ou littéraires.
[...] Ici, il ne s'agira pas d'un triangle amoureux mais bien d'un carré. Fort heureusement, grâce à l'aide des fées, les deux couples se formeront à la fin de la pièce et cela donnera lieu aux mariages finaux. Le couple peut également être en danger à cause de ce que le mariage a été forcé. C'est le cas du mariage de Gina avec le général Pietranera, dans La Chartreuse de Parme, qu'elle fera assassiner pour ne pas avoir à rester liée à lui. [...]
[...] L'être humain éprouve la volonté de ne pas être seul. Cette volonté lui fait rechercher un être capable de partager sa vie. À ce propos, Platon, dans « Les variétés actuelles de l'amour s'expliquent par la forme primitive de l'homme », dans Le Banquet, reprend un dialogue entre les hommes et Héphaïstos : « « Votre désir n'est-il pas de vous identifier l'un à l'autre autant qu'il est possible, de manière à ne vous quitter ni la nuit ni le jour ? [...]
[...] En quoi amour et fatalité sont-ils intrinsèquement liés ? La littérature fait généralement appel aux sentiments du lecteur. S'il est des duos célèbres - comme les frères ennemis - , les amants sont, en littérature, une vaste matière à écrire. Qu'il s'agisse de la mythologie où déjà les amours divines prennent la part belle des histoires mythiques, ou des fondements bibliques dont la Genèse fait état du premier homme, Adam, ennuyé de sa solitude, demandant à Dieu de lui créer un semblable ; ainsi, Dieu créa la femme de la côte d'Adam, unissant l'homme et la femme dans ce que les chrétiens nomment le premier couple de l'humanité. [...]
[...] Le couple comme l'échec du couple semble conduire les amants à la solitude. En ce sens, nous pouvons nous demander si la solitude n'est pas inhérente à la nature humaine. Heureusement, pour ne pas être défaitistes, certains écrivains se sont armés de cette solitude. Ainsi, Jean Giraudoux écrit dans Ondine : « Depuis que je t'aime, ma solitude commence à deux pas de toi. [...]
[...] Dans La Chartreuse de Parme, Fabrice et Clélia, s'ils ne peuvent s'aimer, puisque Clélia fait vœu à la Madone de ne plus voir Fabrice, trouvent le moyen de se retrouver, dans l'obscurité. De leur union nait Sandrino. L'enfant devient l'objet de l'amour de son père, qui l'enlève et le fait passer pour mort pour pouvoir le garder près de lui. Ainsi, Platon explique que « éternité et immortalité sont dans la procréation. » Il s'agit donc d'un moyen de faire durer cet amour qui semble s'essouffler du moment qu'il est atteint. Amour ne semble pas rimer avec durée. Les personnages semblent ainsi pris dans une insatisfaction permanente. [...]
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