Le Procès, Franz Kafka, résumé, analyse, Joseph K., interrogatoire, accusation, nature humaine, responsabilité, justice, présomption de culpabilité, péché originel
Sans aucune raison, Joseph K. est arrêté chez lui. Pendant un certain temps, K. mène sa vie normalement malgré son procès, jusqu'à ce qu'il soit convoqué pour un interrogatoire. K. suit alors les conseils de son oncle et prend un avocat. Ne tentant pas de comprendre les raisons de son accusation, il cherche tout de même à s'acquitter des charges portées contre lui. Il entretient en parallèle une liaison avec l'infirmière de cet avocat. K. abandonne ensuite son avocat et essaie d'avancer son procès insolite. Il n'est jamais libéré de son accusation, dont il ne connaît toujours pas le motif. Il finit par être tué par deux hommes formellement habillés sans que nous n'en connaissions également la raison.
[...] Mais cette culpabilité innée semble surtout venir du personnage principal. En effet, nous pouvons constater que cette conception de la culpabilité comme étant intrinsèque à l'homme est surtout la conception du personnage sur lui-même : l'arrestation de K. peut être interprétée symboliquement comme étant une culpabilité intérieure qu'il ressent et non imposée de l'extérieur. Nous pouvons avoir l'impression dans le tout premier chapitre que le personnage est fou, semble inventer cette histoire d'arrestation autour de lui, inventer les différents personnages de la justice. [...]
[...] Il entretient en parallèle une liaison avec l'infirmière de cet avocat. K. abandonne ensuite son avocat et essaie d'avancer son procès insolite. Il n'est jamais libéré de son accusation, dont il ne connaît toujours pas le motif. Il finit par être tué par deux hommes formellement habillés sans que nous n'en connaissions également la raison. II. Que signifie être coupable ? Nous semblons identifier le fait que nous soyons coupables au fait que nos actions accomplies en toute responsabilité aient eu des conséquences négatives sur autrui, nuisant à la liberté d'autrui. [...]
[...] Ainsi, la notion de culpabilité ne serait pas en réalité la notion que nous en avons dans la société, ne serait pas cette notion de mauvaises conséquences face à nos actions, mais serait un sentiment intrinsèque de l'homme, un sentiment inné dû à une certaine définition de la nature de l'homme que nous continuons tous à sentir au fond de nous sans pouvoir la décrire et l'expliquer, tout comme K. ne parvient pas à comprendre de quoi il est accusé, et cette culpabilité serait donc inconsciente, nous poussant à sans cesse en chercher la cause dans le comportement d'autrui. Sources Critiques de Paul Claudel, I. Henel et Gesine Frey. [...]
[...] Le Procès - Franz Kafka (1925) - Résumé et analyse I. Résumé Sans aucune raison, Joseph K. est arrêté chez lui. Pendant un certain temps, K. mène sa vie normalement malgré son procès, jusqu'à ce qu'il soit convoqué pour un interrogatoire. K. suit alors les conseils de son oncle et prend un avocat. Ne tentant pas de comprendre les raisons de son accusation, il cherche tout de même à s'acquitter des charges portées contre lui. [...]
[...] Cependant, les personnages discutent entre eux en l'absence de K. et leurs conversations sont plus tard rapportées : ils semblent donc bien réels, mais il persiste cette impression que la subjectivité de K. se transpose sur ce qu'il voit autour de lui, que ce soit les personnages ou les lieux, et qu'il est ainsi en train d'imaginer, et de transposer la culpabilité qu'il ressent sur des personnages qui ne cessent de la lui reprocher sans lui donner de raison. Pour donner quelques exemples, les personnages représentant la justice sont des éléments qui pourraient être très bien ordinaires, de simples voisins ; la salle où le juge d'instruction l'interroge pour la première fois est en réalité un grenier. [...]
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