La Princesse de Montpensier, Madame de La Fayette 1662, comparaison entre la nouvelle et le film, Chabannes, duc de Guise, prince de Montpensier, duc d'Anjou, vertu
Dans ce document, on tentera d'apporter une réponse à l'énoncé suivant : "Chabannes, de son côté, regardait avec admiration tant de beauté, d'esprit et de vertu qui paraissaient en cette jeune princesse", lisons-nous au début de la nouvelle. Pensez-vous que cette description corresponde bien au personnage du film et de la nouvelle ?"
[...] Il s'en veut terriblement vis-à-vis de son ami le Prince de Montpensier, il ne veut d'ailleurs pas entamer une relation avec la Princesse, mais il tient à ce que celle-ci le sache. Sa réaction est froide, et paraît cruelle aux yeux de Chabannes. Après l'aveu, elle lui dit qu'elle ne lui en veut pas et qu'elle a déjà tout oublié. Cela peut être soulagent d'un côté, mais Chabannes aurait certainement préféré avoir une discussion, parler de sa passion, ce que la Princesse ne lui a pas laissé faire. [...]
[...] Alors que le Prince de Montpensier est souvent contraint de s'absenter pour aller combattre, Chabannes est chargé d'instruire la Princesse. En effet, cette princesse est jeune, elle n'a que neuf ans quand la nouvelle commence, et Chabannes devient alors une sorte de précepteur pour elle. La citation soumise à notre étude et tirée de la nouvelle nous offre une description de la Princesse. Cependant, cette description est réalisée par un narrateur omniscient qui connaît les pensées de Chabannes. Dès lors, cette description est-elle bien fidèle au personnage de la Princesse ? [...]
[...] En plus, elle a de l'esprit : elle ne sait rien au début de la nouvelle ni du film, et Chabannes est chargé de l'instruire. Elle va commencer par apprendre le latin. Dans le film, Chabannes la reprend sur une terminaison latine, et la Princesse réplique, affirmant qu'elle connait assez le latin pour savoir s'il s'agit d'un nom ou d'un démonstratif. C'est à ce moment précis qu'elle va demander à écrire. Pourtant, la vertu semble être une qualité attribuée à la Princesse uniquement par Chabannes. [...]
[...] C'est finalement après avoir laissé croire au Prince de Montpensier qu'il était l'amant de Marie, ce qu'il fit seulement pour protéger le bonheur de cette dernière, qu'il retournera au combat, où il trouvera la mort. Chabannes apparaît donc comme le seul personnage à avoir réellement eu des sentiments pour la Princesse, et celle-ci apparaît comme un personnage égoïste qui sera d'ailleurs condamné. Pour conclure, cette description du personnage de la Princesse est discutable. Sa beauté est indéniable, son esprit est aiguisé et en plus forgé par Chabannes, mais c'est bien la vertu qui lui manque. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture