La princesse de Clèves, tragédie classique, Mme de Lafayette, baroque, classicisme, mouvement littéraire, drame romantique, Archipel du Chien, Philippe Claudel, protagonistes, duc de Nemours, héros, héros principal, Mme la Dauphine
Le récit, découpé en 4 parties et contant l'amour impossible d'une jeune princesse mariée et d'un duc dans les dernières années du règne de Henri II, fait figure de roman psychologique et historique étonnamment moderne et connaîtra un grand succès au XVIIe et au XVIIIe siècle. Il est si singulier pour l'époque qu'il est difficile de le définir... Ainsi, en quoi La Princesse de Clèves peut-elle être paradoxalement apparentée à une tragédie classique et un drame romantique et baroque ?
[...] Après avoir fait des adieux à celui qu'elle aime, elle s'exile seule dans un couvent pyrénéen et y meurt quelques années plus tard, affaiblie par le chagrin. Cet épilogue illustre le côté tragique du roman : l'héroïne, victime de son destin, ne peut y échapper et finit par mourir à cause de celui-ci. En second lieu, l'ouvrage s'affilie au mouvement du classicisme. On peut en effet retrouver de nombreux attributs correspondant à ce mouvement dans l'œuvre, comme la présence d'un héros principal instruit, beau et vertueux. [...]
[...] La princesse est issue d'un rang élevé : elle fait partie de la maison du Vidame de Chartres et est même désignée comme étant une des plus grandes héritières de France . À travers la mention du personnage extraordinaire du Vidame de Chartres, et de l'expression hyperbolique héritière de France , la jeune fille est mise sur une sorte de piédestal et le lecteur comprend sa puissance sociale. En effet, elle appartient à une maison puissance et à une lignée fortunée. [...]
[...] Premièrement, cet ouvrage mêle le mouvement littéraire du tragique et du classicisme. Deuxièmement, il peut également être caractérisé comme faisant partie du mouvement du drame romantique et du baroque. Le mouvement littéraire du tragique et du classicisme Tout d'abord, la Princesse de Clèves est un récit combinant le tragique et le mouvement du classicisme. En premier lieu, l'ouvrage est une tragédie. En effet, il en comporte toutes les caractéristiques, à l'instar de la noblesse des protagonistes de l'histoire. Ainsi, lors de la présentation de la princesse, au début du texte, sa généalogie est mise en lumière. [...]
[...] "La princesse de Clèves" peut-elle être assimilée à une tragédie classique ? La Princesse de Clèves est un roman paru en 1678 par Mme de Lafayette, coutumière des salons littéraires et écrivant de manière anonyme. Cette œuvre est à la croisée de plusieurs mouvements culturels et littéraires, dont la préciosité (mouvement littéraire mettant en avant un certain raffinement dans le jeu des sentiments des personnages), le classicisme (mouvement exposant l'importance du devoir et de la morale, à l'inverse de la passion), le libertinage (mise en scène de personnages libertins, c'est-à-dire s'émancipant des contraintes sociales, religieuses et philosophiques), le baroque (mouvement s'opposant au classicisme, refusant les normes classiques et mettant en lumière la liberté et la fantaisie) . [...]
[...] L'importance de ces aptitudes montre donc que l'ouvrage s'attache bien au mouvement. Enfin, dans la Princesse de Clèves, la bienséance est exemplaire et s'inscrit dans un lieu royal. Ces éléments peuvent être retrouvés dans les œuvres classiques. Le lieu royal est la cour de Henri II , située au Louvre , comme décrit au début du récit. Quant à la bienséance, elle se manifeste en la personne de Mme de Clèves, ayant reçu une éducation très convenue, mais aussi en la cour, toujours basée sur le savoir-vivre et la politesse. [...]
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