La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, réflexion pathétique de l'héroïne, classicisme, registre tragique, registre polémique, roman réaliste, commentaire de texte
Née en 1634 à Paris, Mme de La Fayette est une écrivaine du classicisme en d'autres termes un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l'homme franc et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison. Elle était l'une des rares femmes écrivaines durant l'époque. C'est en 1678 qu'elle publie sous forme anonyme l'une de ses oeuvres nommées La Princesse de Clèves qui sera l'objet d'étude de notre commentaire. Ce roman possède quelques registres qui sont : le registre tragique, lyrique, réaliste et pour finir le registre polémique. Cette oeuvre est considérée comme un roman moderne autrement dit un roman réaliste.
[...] L'expression d'un dilemme pathétique A. Le dilemme Après s'être questionné Melle de Chartres se retrouve maintenant face un dilemme plutôt difficile. Ce dilemme consiste à choisir si elle doit rester ici à la cour ou bien s'en aller à la campagne. Le dilemme en question est bien pathétique, car le choix qu'elle effectue se fait à contrecœur, elle éprouve toujours des sentiments envers M. de Nemours, mais elle continue à se mentir à soi-même en disant qu'elle l'a oubliée, la narratrice utilise une personnification afin de rendre ce mensonge plus important : l « il faut m'arracher de la présence de M. [...]
[...] Mme de La Fayette arrive à toucher le lecteur par la réflexion pathétique de son héroïne, car elle fait de la peine. Lors de la lecture, nous pouvons développer un sentiment de tristesse et de peine envers la princesse, car elle est perdue, elle ne sait plus comment agir à la suite du dilemme et réflexion pathétique présente. Les lecteurs peuvent provoquer de l'empathie et peuvent même se reconnaitre dans cette situation, qui est de faire un choix sentimental important. [...]
[...] La description de Madame de La Fayette Avant le commencement du monologue, l'auteur nous décrit l'état et les pensées de la Princesse. Premièrement les soupçons qu'elle avait sur M. de Nemours sont confirmés, désormais elle ne doute plus sur l'infidélité de son amant : l.468 « Quoique les soupçons que lui avait données cette lettre fussent effacés. ». Elle est persuadée que c'est lui qui l'a écrite ce qui portera sur une confusion, qui déclenchera un sentiment de jalousie chez la princesse : l « de la jalousie. [...]
[...] Ici, dans l'extrait en question, Melle de Chartres fait la découverte d'une lettre d'amour écrite par le vidame de Chartres pour la reine, mais c'est là que la confusion a lieu, la Princesse croyait que la lettre était écrite par M. de Nemours et donc elle commença à se questionner sur sa fidélité, suite à ce quiproquo elle commença à développer le sentiment de la jalousie, qu'elle ne connaissait pas auparavant. Comment Mme de La Fayette nous touche-t-elle par la réflexion pathétique de son héroïne ? [...]
[...] Le questionnement de la Princesse Suite à la découverte de cette lettre, la Princesse commença à se questionner sur elle. Nous pouvons observer ici une suite d'interrogations, mais également une répétition sur l'expression « Veux-je » qui peut être traduite par un monté en stress de la princesse à la suite de la terrible découverte : l.479 « veux-je faire ? Veux-je la souffrir ? Veux-je y répondre ? Veux-je m'engager dans une galanterie ? Veux-je manquer à M. de Clèves ? [...]
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