Bonjour, actuellement en 1ère G, je vous propose une partie de dissertation que j'ai faite sur La Princesse de Clèves. ATTENTION : c'est seulement l'introduction et la première partie ici (c'est la première dissert notée que j'avais faite). J'ai effectivement rendu ce devoir à ma prof et j'ai eu 16/20, moyenne de classe étant à 11,95. La question est : Selon vous, Mme de La Fayette condamne-t-elle la passion amoureuse dans La Princesse de Clèves ?Voilà, je sais que ce devoir sera loin d'être parfait aux yeux de certains d'entre vous mais j'espère qu'il aura pu aider quelqu'un.
[...] A l'image de son autrice, La Princesse de Clèves, condamne passion et galanteries qui règnent à la cour. En effet, cette dernière prônant l'ataraxie, elle a une vision très pessimiste de l'amour et qualifie les adultères de la cour comme des actes impurs et corrompus en s'appuyant sur les récits enchâssés. Tout d'abord, Mme de La Fayette consacre son roman à l'intériorisation des pensées de Mme de Clèves, qui nous apparaît vertueuse et digne de confiance. Mais les récits enchâssés, au fur et à mesure du roman, l'éclairent sur sa pensée et multiplient le niveau d'intrigues douteuses. [...]
[...] Ainsi, Mme de La Fayette à travers l'histoire de la princesse de Clèves, montre les funestes dénouements de chaque récits enchâssés qui semblent avertir ce qui attend la princesse si elle se montre galante comme les gens nobles de la cour ; on remarque que ses choix vertueux l'ont tout de même menée à l'éloignement définitif de Nemours. Enfin, ce rejet de catégorique de la passion par l'autrice est dépeint par la souffrance qu'elle entraîne quand elle n'est pas réciproque. La scène de l'aveu traduit les affres de cette passion à laquelle est confrontée Mme de Clèves. [...]
[...] En effet, il souffre de ne pas pouvoir vivre son idylle avec la princesse de Clèves puisqu'elle est mariée et lorsque son mari meurt, elle échappe à sa passion. Elle se retire à la campagne de nombreuses fois pour tenter d'échapper à son amant, y compris après le renoncement. Sa détresse l'oblige alors à s'éloigner définitivement de Nemours, le laissant désespéré lui aussi. Ce rempart illusoire implique une nouvelle fois la fatalité de la passion amoureuse. Ainsi, Mme de La Fayette rejette la passion par des exemples qui préparent le lecteur à l'intrigues à travers les personnages pathétiques des récits enchâssés et des différentes morts qui surviennent dans le récit. [...]
[...] Mr de Clèves est dans l'incapacité de se faire aimer de son épouse, ce qui entraîne sa mort étant donné qu'il souffre de jalousie et de chagrin. Ce personnage héroïque suscite la compassion du lecteur comme le voulait Mme de La Fayette. Elle souligne ainsi que les personnages les plus pathétiques sont ceux dont le destin est fatal. La passion est, pour elle, synonyme de souffrance. En effet, cette scène notoire du roman souligne la fragilité de la frontière qui sépare l'amour de la haine. [...]
[...] La Princesse de Clèves, paru en 1678, est un roman éponyme considéré comme le premier roman d'analyse psychologique. L'autrice, Mme de La Fayette est issue de la noblesse de son temps, et est caractérisée par sa volonté de publier ses romans anonymement. Elle est influencée par le jansénisme, un courant religieux et philosophique qui poursuit une réflexion sur la nature humaine par le biais de l'art et qui est caractérisé par sa rigueur et l'avancement d'une corruption de l'Homme, et le mouvement littéraire de la préciosité, qui consiste à raffiner les mœurs et la langue française. [...]
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