Commentaire du texte de Voltaire "Prière à Dieu" extrait du chapitre 23 du Traité sur la tolérance. Ce texte s'inscrit dans le cadre de l'étude de l'argumentatif. C'est un commentaire totalement rédigé, étayé de titres qui convient au niveau bac toutes séries confondues.
[...] Ce qui fait la cohérence du texte, c'est le déisme, c'est à dire la croyance en un Dieu unique, tout puissant. De même, la relativisation de l'importance des cultes et des églises donne toute sa force à ce texte. Nous étudierons donc dans un premier temps la forme de la prière, puis dans un deuxième la violence de l'intolérance, et enfin l'appel à la tolérance. La forme de la prière : Le destinataire explicite de ce texte est Dieu n'est plus aux hommes que je m'adresse, c'est à toi Dieu de tous les êtres . [...]
[...] Voltaire "Prière à Dieu" chapitre 23 du traité sur la tolérance Introduction: Le titre complet est "traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas" (1763). Jean Calas était un protestant de Toulouse marié à une anglaise qui tandis que son fils ainé est découvert pendu chez lui alors que l'on prétendait qu'il était sur le point de se convertir au catholissisme, est accusé d'avoir assasiné le jeune homme. Il est alors roué et étranglé en mars 1762 après que la condamnation soit validé par le parlement de Toulouse. [...]
[...] La disproportion Homme/Dieu est explicitée dans la phrase : "si disproportionnées à nos yeux, si égales devant toi" Dans la forme de la prière, on passe de l'axe Nous/tu à un discours au subjonctif de souhait : "fais que nous nous aidions mutuellement"; "que les petites différences . qui distinguent les atomes ne soient pas des signaux de haine et de persécution". C'est donc un appel franc à la tolérance, une dénonciation du fanatisme. Le "tu sais" nous rappelle que la puissance divine s'allie à la perfection et au savoir (déiste). La bonté divine est enfin exprimée à la dernière ligne du texte. [...]
[...] III/ L'appel à la tolérance Il concerne la culture et la religion dans le premier paragraphe et s'élargit dans le second pour stigmatiser la violence, le vol et le brigandage qui accompagnent toutes les formes de guerres civiles. Conclusion : C'est un texte très significatif de l'esprit des philosophes des Lumières. Il consiste à détourner une forme : ici la prière à Dieu pour appeler les hommes à la paix et à la tolérance. Diderot y invoque la puissance divine sans forcément la partager pour autant. [...]
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