Préparation de lecture analytique du poème "A New York" de Sédar Senghor dans le recueil "Éthiopiques"
[...] Il rapproche deux cultures que tout oppose. Les ponts ont « la courbe des croupes et la souplesse des lianes ». 2.1) Quel effet produirait ce métissage qu'il propose ? Ce métissage permettrait « l'union (originelle) retrouvée » : cœur, sens et signe, c'est-à-dire une réunion parfaite des clés de compréhension de l'Univers tout entier. 2.2) En quoi cette réunification des contraires provoquerait-elle un retour à l'unité ? Chaque culture offre l'accès à un pan de l'intelligibilité du monde. Par la réunion des contraires, le tout (matière et esprit) serait recomposé. [...]
[...] PLAN PROPOSE Problématique : Comment ce poème apparait-il comme une véritable ode au métissage culturel ? I. DEUX CULTURES QUE TOUT OPPOSE : A. UNE VILLE FROIDE, UNE VILLE MESSAGE : B. UNE CULTURE ORGANIQUE ANCESTRALE : II. VERS UNE RECONCILIATION : CELLE DU METISSAGE CULTUREL : A. DES PASSERELLES ET COMPLEMENTARITES : B. VERS LA REUNION IDEALE : III. LA FORCE DE PERSUASION DU POETE : Un parti pris personnel : Un vécu à valeur universaliste : Conclusion : Ce poème offre des clés de compréhension du monde multiculturel dans lequel nous évoluons aujourd'hui. [...]
[...] 3.2 Etudier l'aspect musical de ce poème ? L'énonciateur- c'est-à-dire le poète- interpelle la ville, personnifiée, dans une forme de prière, s'apparentant à une supplique. Il la tutoie par les éléments « laisse/ton » la rendant plus proche et accessible, en un mot humaine. On perçoit cela grâce à l'emploi des subjonctifs « qu'il/qu'il » procédant, par anaphore, à une forme de martellement entêtant. La musicalité de ce poème en prose surprend : tantôt en longueur, le rapprochant d'un récit ou d'un conte, tantôt opérant des raccourcis (ellipses) lui donnant un lien mot-idée plus direct et plus fort. [...]
[...] sous-parties) La ville de New York symbolise ici, la culture occidentale toute entière. Elle est, dès lors, apostrophée, dès le premier vers et, point de départ de la rêverie du poète, se trouve immédiatement personnifiée. Elle est, ainsi, dotée de « sang », sous les souhaits ardents du poète. Et si, en effet, elle apparait surtout froide et mécanique, c'est notamment par la métaphore opérée sur le vers 2 « qu'il dérouille tes articulations d'acier » et la métonymie au vers 3 « qu'il donne à tes ponts la courbe » que le poète transpose ses idées, marque son choix et une perception personnelle de la ville américaine. [...]
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