Dans ses Confessions (1765-1770), Rousseau fait le récit de ses fautes, qui lui sont propres. Il semble exclure tout avis du lecteur, il semble ne s'attarder à aucune émotion provoquée chez le lecteur. Il se contente de se plaindre et de faire son récit. Cependant, même si la position et l'avis du lecteur ne semblent pas du tout l'intéresser, il se délivre de ses fautes par l'écriture, écrire devient donc un besoin pour Rousseau.
Nathalie Sarraute dans Enfance (1983), dialogue avec sa conscience, avec son « moi » intérieur qui la fait réfléchir. Le lecteur dans une autobiographie où l'auteur ne discute pas avec sa conscience, pourrait être simplement le témoin des évènements, alors que là, dans le lire de Sarraute, il n'y a aucune place pour le lecteur. Marguerite Duras semble avoir trouvé refuge dans l'écriture, on sent une véritable délivrance pour elle que de relater son histoire. Dans L'Amant (1984), elle s'attarde sur une partie bien précise de sa vie, en l'occurrence ses années adolescentes. Elle dresse une sorte de barrière entre elle et le lecteur, en racontant un épisode de sa vie qui se passe, en Indochine.
[...] Préparation à la dissertation : le biographique Partie rédigée Dans ses Confessions (1765-1770), Rousseau fait le récit de ses fautes, qui lui sont propres. Il semble exclure tout avis du lecteur, il semble ne pas s'attarder à aucune émotion provoquée chez le lecteur. Il se contente de se plaindre et de faire son récit. Cependant, même si la position et l'avis du lecteur ne semblent pas du tout l'intéresser, il se délivre de ses fautes par l'écriture, écrire devient donc un besoin pour Rousseau. [...]
[...] - Cohen évoque lui, l'image touchante de sa mère de sa mère dans Le livre de ma mère, car la mère est un repère pour la plupart des lecteurs, et beaucoup d'entre eux identifient leurs sentiments à ceux de Cohen. - Chez Restif de la Bretonne, il passe dans son livre, du singulier à l'universel, qui traduit donc une envie de partage avec le lecteur, une envie de partage avec tous les lecteurs. Il donne vraiment l'impression de donner une importance aux lecteurs, de s'adresser directement à eux. L'autobiographie invite le lecteur à se confronter à ses propres souvenirs, et donc à réaliser sa propre introspection. [...]
[...] - Dans les Confessions de Rousseaux, le lecteur est directement inclus dans le récit, il peut même être perçu comme un des personnages du livre. Dans son livre Rousseaux écrit donc ses confessions qui sonne comme un véritable aveu, et dont le lecteur sera l'oreille attentive, donc comme un confident. L'auteur décrit absolument tout, il se repentit de toutes ces fautes, le lecteur apprend d'un coup beaucoup de choses sur lui, et se positionne en voyeur. - Simone de Beauvoir elle, installe plutôt une relation de confidence entre elle et le lecteur. [...]
[...] Volonté de la part de l'auteur d'oublier pendant un moment le présent pour se consacrer au passé, retrouver qui il est, il se refuge dans ses souvenirs pour oublier le présent. Restif de la Bretonne, lui se peint pour mieux se connaître. Il a besoin de se peindre, se décrire, se réinventer pour apprendre à se connaître. Un apprentissage de soi, qui se fait à travers l'écriture. Tout comme Simone de Beauvoir qui écrit pour réécrire sa naissance, comme une quête de ses origines. [...]
[...] Elle dresse une sorte de barrière entre elle et le lecteur, en racontant un épisode de sa vie qui se passe, en Indochine. Certains souvenirs relatés par l'auteur peuvent être trop intimes, si bien que le lecteur peut s'y sentir étranger. En effet, dans Le livre de ma mère (1954), de Cohen, il écrit d'une façon très intime, lorsqu'il décrit sa mère, les sentiments à son égard, ou encore le dialogue qu'il entretient avec sa plume. Or ces souvenirs, aussi intimes, aussi secrets, ne concernent que l'auteur, le lecteur lui, ne doit pas être averti. [...]
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