On le sait aujourd'hui, le rire et l'humour plus généralement attirent l'attention. Prenons l'exemple des publicitaires. En effet, ils ont bien compris qu'utiliser l'humour dans les campagnes publicitaires leur donnait plus de chance d'attirer l'oeil des clients. François Rabelais l'avait certainement compris bien avant ces entreprises, notamment lorsqu'il rédige le roman Gargantua en 1534. Le lecteur serait attentif, réceptif et surtout de meilleure humeur lorsqu'il est face à l'humour. Mais dans quel but peut-on utiliser le rire?? Pourquoi Rabelais a-t-il tant préconisé cet outil dans ses oeuvres??
[...] À noter d'ailleurs, l'une des premières paroles de Gargantua est la suivante : « À boire ». Cependant, au cours du roman, le sens de la mesure semble être appris par les héros de Rabelais. À l'issue du chapitre XXIII notamment, les notions telles que la pudeur ou l'hygiène que Gargantua acquit permettent de faire évoluer les héros précédemment tournés en dérision par l'auteur. Cela nous pousse ainsi à imaginer l'apprentissage à travers d'autres perspectives. L'éducation par le rire . Comment ne pas en rêver ? [...]
[...] Pourquoi Rabelais a-t-il tant préconisé cet outil dans ses œuvres ? En effet, cette grande figure du mouvement humaniste du 16[e] siècle nous invitait d'ores et déjà à nous questionner : les termes « rire » et « savoir » vont-ils de pair ? Présentation d'une œuvre de Rabelais Cette question est en effet propre à Rabelais, mais plus généralement propre à toute son époque. L'humanisme s'agit en effet de placer l'homme au centre de l'univers, mais aussi de savoir quelle place il occupe par rapport au savoir lui-même. [...]
[...] Pourquoi Rabelais a-t-il tant préconisé le rire dans ses œuvres ? - Introduction Introduction du thème Rabelais présente le rire avant même Ponocrates. Pourquoi commencer par nous faire rire ? Rendre le lecteur attentif, réceptif, de bonne humeur. L'éducation par le rire. Rire dans l'œuvre est partout est sans limites, ce qui peut rendre le savoir sans limites également. Savourer ce qui dépasse ce que l'on connaît. « Meden agan » en grecque qui signifie « rien de trop » ; valorisation du sens de la mesure au fur et à mesure des chapitres. [...]
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