Poésie, Paul Claudel, Dieu, romantisme, poète
Paul Claudel s'inspire du romantisme qu'il reconfigure ds sa poétique par la mutation du poète en créateur, sans pour autant donner une fonction sotériologique de la poésie.
La poésie se veut non un salut, mais son affirmation par la célébration de la signification du monde. Elle est un lien où tout est figure symbole et parabole ; en somme, elle est une sphère intelligible, où le poète est chargé de proclamer un sens : « la poésie nous rend le jardin d'Eden pour y travailler ».
[...] La pluie in Connaissance de l'Est ( Plurivocité du recueil = Connaissance de l'est : là où le soleil se lève = c'est un traitement purement onirique, analogique et métaphorique du langage qui se joue des mots dans le sens où connaître le monde, c'est naître avec lui ( Par là, il pousse son écriture vers une démarche ontologique puisqu'il s'agit, ici, de connaître le monde de façon existentielle, avec désir et ce, en tant qu'on est être. De fait, il attribue à la poésie un rôle métaphysique où est dit la splendeur des choses qui sont. [...]
[...] La poétique de Claudel _ S'inspire du romantisme qu'il reconfigure ds sa poétique par la mutation du poète en créateur, sans pour autant donner une fonction sotériologique de la poésie ( Il voit la poésie comme une entreprise de médiation de la signification = elle est un tremplin vers le monde de la signification et vers la personne de dieu = le poète se fait donc médiateur entre le lecteur, le monde et Dieu, en tant que créateur, lui aussi, d'une réalité. ( La poésie se veut alors, non un salut, mais son affirmation par la célébration de la signification du monde. Elle est un lien où tout est figure symbole et parabole ; en somme elle est une sphère intelligible, où le poète est chargé de proclamer un sens : la poésie nous rend le jardin d'Eden pour y travailler ( C'est la vie qui trouve un sens par l'intermédiaire du langage poétique. [...]
[...] ( Ce texte s'avère une œuvre composite car c'est à la fois de la poésie réaliste et métaphysique, tout en prenant soin de s'attarder sur une écriture diariste, offrant au lecteur un quasi journal intime qui rend compte des impression = Œuvre qui modifie les lignes génériques ( Ce texte est une topologie ouverte vers l'extérieur où s'illustre la puissance des choses qui sont = l'être est mêlé dans un rapport au monde = tendance poétique à la phénoménologie Ou suis-je ? Quelle heure est- il ? [...]
[...] = rapport du corps au sein d'un espace-temps ( Ici, Claudel met en avt la thèse selon laquelle seul le réel est transcendant. La vraie vie n'est pas ailleurs, elle se suffit et nulle autre alternative à l'homme ne peut être proposée (Rimbaud pense l'inverse : la vraie vie est ailleurs ( Claudel chante la jubilation de l'instant par le biais des perceptions : autour de moi, tout est lumière et eau ( Il trempe sa plume dans l'être = revendication d'un langage s'échappant de la superficialité = ce texte est une apologie de la poésie, en tant que puissance intelligible sublimant et transcendant l'esprit sur le sceau de la réalité ( Le mot est traité comme un corps glorieux il est une bouchée intelligible où signifié et signifiant s'unissent dans la plénitude de sa matière. [...]
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