La poésie peut-elle, selon les mots employés dans "Le soleil", ennoblir le sort des choses les plus viles ?

Résumé du document

Il s'agit d'une rédaction qui répond à cette question : La poésie peut-elle, selon les mots employés dans "le soleil", "ennoblir le sort des choses les plus viles"? La rédaction appuie sur la lecture des Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Introduction, développement et conclusion.

Extraits

[...] Dans le poème Le soleil, il est question “d'ennoblir les choses les plus viles”. On retrouve tout au long du recueil l'idée d'alchimie poétique: ”transformer le laid en beau, la boue en or”. On se pose alors la question; comment Baudelaire, tout au long du recueil, cherche à transformer la boue en or et le spleen en idéal ? D'abord nous verrons que sa quête poétique commence par la boue, puis que le poète, tel un alchimiste, essaye de transformer “la boue en or” pour enfin essayer d'atteindre l'Idéal. [...]

[...] Le recueil se divise en plusieurs parties qui représentent les différents moyens testés par Baudelaire pour échapper au Spleen: art, amour, luxure, vin, ville. La mort serait douce et sereine qui viendrait le délivrer de la souffrance. Le poème Morts des amants nous représente une mort idéalisée et libératrice, ultime recours contre le désespoir. Toutefois, cette mort serait poétique et elle signifierait que le seul refuge de Baudelaire serait la poésie. On retrouve également dans Recueillement cette mort douce et agréable. Puis la beauté chère à Baudelaire nous prouve qu'il est avant tout tourné vers l'Idéal. [...]

[...] Il insiste sur la beauté de ces femmes et des moments partagés avec elles. Enfin, le poème Les phares est lui une référence à l'amour de Baudelaire pour la peinture où cet art serait vu comme un guide beau et noble. Les fleurs du mal est donc une œuvre qui dissimule au fond de cette noirceur des poèmes très lumineux, cela démontre que cette beauté est d'abord signe d'Idéal. Enfin, Baudelaire recherche l'Idéal et la perfection au travers de sa manière d'écrire sa poésie. [...]

[...] Tout comme les bohémiens, celles-ci lui paraissent sublimes. Cette boue serait donc l'amour de Baudelaire pour l'étrange et le repoussant mais qui, pour lui, renfermerait la beauté. En outre, la boue est avant tout synonyme de laideur, de mal et de vice pour lui. En effet, on retrouve cette idée dans le poème Charogne qui décrit une carcasse laide. C'est donc une provocation de Baudelaire qui s'inspire de la laideur extrême. Le poème Crépuscule du soir nous dépeint la ville de Paris la nuit. [...]

[...] Il se distingue par son langage dans le poème Elévation où il comprend les choses muettes. Correspondances est un poème où Baudelaire dit qu'il arrive à comprendre les signes cachés de la nature, ce qui mène à une correspondance entre terre et ciel. Enfin, Alchimie de la douleur est dans le titre une référence directe à l'alchimie même si ce poème exprime l'échec de Baudelaire à être un alchimiste poétique. Cependant, il arriverait à transformer le mal en fleur, ce qui explique le titre; ce serait son alchimie poétique. [...]