Au XIXème siècle, Degas se plaignait de ne pas parvenir à maîtriser l'espace de la page et le simple temps d'un sonnet bien qu'il soit plein d'idées. Mallarmé lui expliqua que ce n'était pas avec des idées, mais avec des mots que l'on fait de la poésie. En quoi les mots et les idées, deux ensembles que l'on peut distinguer en poésie peuvent très bien s'associer et former un tout pour créer des vers. S'il est vrai que la poésie est, grâce aux mots, la recherche du beau, l'opinion de Mallarmé peut néanmoins être contredite puisque les idées en poésie peuvent permettre de faire passer un message (...)
[...] Victor Hugo, par exemple, a rendu public le crime du misérable Napoléon III, a dénoncer le travail des enfants et écrit les contemplations, lors de son exil à Guernesey, en 1856. On peut dire que, grâce aux idées, la poésie n'a plus seulement une fonction esthétique, mais aussi une fonction politique et polémique puisque certains écrivains sont engagés dans les tourments de l'histoire. En poésie, les mots sont la traduction des idées puisque c'est dans le monde des idées que le poète va chercher son inspiration. De plus, Flaubert a dit le mot ne manque jamais quand on possède l'idée Le poésie existe grâce aux mots. [...]
[...] Ce n'est pas avec des idées mais avec des mots que l'on fait de la poésie disait le poète Mallarmé à Degas. Partagez-vous cette vision de la poésie ? Introduction Au XIXème siècle, Degas se plaignait de ne pas parvenir à maîtriser l'espace de la page et le simple temps d'un sonnet bien qu'il soit plein d'idées. Mallarmé lui expliqua que ce n'était pas avec des idées, mais avec des mots que l'on fait de la poésie. En quoi les mots et les idées, deux ensembles que l'on peut distinguer en poésie peuvent très bien s'associer et former un tout pour créer des vers. [...]
[...] Grâce à ces idées, les vers deviennent explicite et le poète compréhensible. Les mots sont donc la traduction des idées puisque c'est dans le monde des idées que le poète va chercher son inspiration. Pendant tout le XVIIIème siècle, poésie et science allait de paire et étaient vus comme deux arts complémentaires. Les auteurs de poésie scientifique, qui regroupe également la poésie philosophique et la poésie didactique, étaient tantôt des poètes passionnés de sciences comme Arthur Rimbaud, tantôt des savants, des médecins ou des physiciens qui recouraient à la poésie pour transmettre leurs connaissances. [...]
[...] Bien placés, bien choisis, quelques mots font une poésie disait Queneau. En effet, il ne suffit pas d'être un poète engagé pour écrire des vers, il suffit simplement de donner du plaisir au lecteur par les mots et la beauté de la poésie. Conclusion Finalement, le travail du poète est sans doute un compromis entre ces deux positions : un aller-retour constant entre l'idée et les mots. Si le poème n'était qu'un jeu sur les mots, il deviendrait impossible de voir l'idée qu'il transmet. [...]
[...] Ce mouvement prône la beauté et l'esthétique des mots, les Parnassiens pensent donc que c'est avec des mots et non avec des idées que l'on fait de la poésie. La Symbolisme, mouvement littéraire de la fin du XIXème siècle apparut en réaction au naturalisme, au mouvement Parnassiens et au positivisme. Les symbolistes utilisent les mots pour créer généralement des images et des analogies comme des métaphores et des allégories. Le chef de file du mouvement symboliste est Mallarmé accompagné d'autres écrivains tels que Arthur Rimbaud, Paul Verlaine ou encore Charles Baudelaire. [...]
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