« L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir » écrit Bernard Werber dans son livre Le père de nos pères. C'est peut-être l'intention de Pierre de Ronsard, Victor Hugo et Louis Argaon dans leur texte respectif :Remonstrance au peuple francais, Joyeuse vie et Plus belle que les Larmes. Le contexte est celui de la guerre, en effet, les trois auteurs semblent la critiquer et la dénoncer. Nous allons donc démontrer que chacun de ces poèmes sont des protestations. Pour cela, nous verrons que tous ces poèmes sont des textes argumentatifs avec une manière de procéder commune.
[...] Louis Aragon ne joue pas sur l'affection familiale, mais plutôt sur l'aspect patriotique. Effectivement, on peut lire dans la dernière strophe « Mais pour lui refuser le droit d'aimer la France ». Il fait écho au réembarquement des troupes anglaises au moment de la débacle de 1940, et en fait la cause de ce « dérangement » qu'il provoque: « Il paraît qu'en rimant je débouche les cuivres et que ca fait un bruit à réveiller les morts » . [...]
[...] Il en va de même pour Victor Hugo, bien que celui-ci va émouvoir le lecteur d'une façon différente. En effet, les champ lexicaux de la mort et de la souffrance sont très présent dans tout le poème: « meurt », « pleurant » « spectre », « douleurs » « mourants », « écraser des hommes » qui signifie les massacrer, et « agonies ». Néanmoins, on retrouve dans l'avant dernière strophe un rappel à la famille avec « amas de pères et de mères ». [...]
[...] En rappelant que le texte à été écrit en 1942, on voit que Louis Aragon cherche à critiquer la guerre à travers les souvenirs de ses atrocités. En conclusion, nous pouvons dire que ces trois textes argumentatifs sont des protestations contre la guerre en usant de la même méthode: l'appel aux sentiments. Victor Hugo utilise une dimension pictural de la mort et de la souffrance tandis que Ronsard va émouvoir le lecteur grâce à l'emploi des termes de la famille. Enfin, Louis Aragon fait appelle à la mélancolie, sous forme péjorative, puisqu'il remémore les horreurs de la guerre. [...]
[...] Le contexte est celui de la guerre, en effet, les trois auteurs semblent la critiquer et la dénoncer. Nous allons donc démontrer que chacun de ces poèmes sont des protestations. Pour cela, nous verrons que tous ces poèmes sont des textes argumentatifs avec une manière de procéder commune. En effet, dans Remonstrance au peuple francais, Pierre de Ronsard commence son poème par une apostrophe au « Prince » qui commande la guerre. Par la suite, Ronsard va mettre en place une argumentation rhétorique autour des sentiments. [...]
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