Plan détaillé de dissertation sur le poème Les Fleurs Du Mal de Baudelaire
[...] Le titre de l'œuvre est dans cette optique, lui-même étant un oxymore : Les Fleurs du Mal sont le symbole trouble et inquiétant de cette Beauté douloureuse. Baudelaire est un alchimiste Il arrive à manipuler les choses les plus laides afin de les rendre belles. L'or de la boue. Dans « Allégorie », une prostituée « femme belle et de riche encolure / Qui laisse dans son vin traîner sa chevelure », par sa beauté et sa fierté l'emporte sur la Débauche et la Mort : elle est la présence de la beauté dans le monde du vice. [...]
[...] Dans le poème « Le Soleil » nous apprenons que Baudelaire écrit ses poèmes tout seul « Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime » Nous retrouvons dans « L'Albatros » cette même fonction du poète, prince des nuées, [ . ] exilé sur le sol au milieu des huées. Cela incarne la société bourgeoise qui a rejetée Baudelaire et qui le laisse seul dans un monde où il n'a pas sa place. Ses angoisses et sa chute sont des partis clés du Spleen, c'est là que le poète souffre le plus et abandonne son combat: le Mal l'emporte. Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. [...]
[...] Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remord ». Elle est un pont entre le monde vicieux et soumis au Mal comme le montre « une Charogne », et l'Idéal qui est une sorte de paradis luxurieux. Satan est inclus dans le corps du poète, initiateur du Vice, de l'Ennui, et du désespoir, il symbolise le monde sur Terre tel que le perçois Baudelaire comme dans le poème « Les Litanies de Satan » « Père adoptif de ceux qu'en sa noire. [...]
[...] Pour en revenir au titre, les fleurs (le beau) ont comme origine le Mal (le laid) ce qui fait une analogie avec la boue et l'or pour montrer que le Mal est initiateur de la Beauté. Les fleurs fanés En voulant atteindre l'Idéal et donc la Beauté, Baudelaire dérive et tombe finalement dans Le Spleen, c'est le Mal. Le temps étire le Spleen et prolonge la douleur, Il est identifié par le poète comme « l'Ennemi » « Ô douleur ô douleur Le Temps mange la vie, » C'est dans la section « Révolte » que Baudelaire s'éloigne le plus de Dieu,amplifiant le pouvoir du Mal jusqu'à « La Mort » On peut ainsi constater qu'il y a une chronologie dans ce recueil, puisqu'il commence par la naissance avec « Bénédiction » et s'achève par la mort avec « Le voyage », cependant, dans ce dernier poème, la mort est le signe d'un nouveau départ. [...]
[...] Une citation est bien représentative de ce que les gens pouvaient penser de l'état mental de Baudelaire « Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit », Article de Gustave Bourdin, Le Figaro. Sadisme de l'auteur qui reprend l'image de la femme fleur pour l'attribuer à une charogne « comme une fleur s'épanouir ». Dans « Causerie », la femme représente la souffrance physique, elle est le Mal « saccagé, Par la griffe et la dent féroce de la femme. Ne cherchez plus mon cœur ; les bêtes l'ont mangé. » Il a recours dans « Une Charogne » à un vocabulaire qui suscite l'horreur: « charogne, carcasse, pourriture, puanteur . [...]
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