Conscience de soi, Descartes, doute cartésien, chose pensante, sujet transcendantal
Parfois on se rend compte d'une différence entre nos perceptions et la nature des choses. Exemple du bâton rompu. Descartes parle « d'expériences spécifiques », pour désigner le décalage entre la conscience et le réel.
Descartes veut établir des connaissances certaines : Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité en sciences, 1637. On a tous la même intelligence, mais on peut en faire une mauvaise utilisation, d'où la nécessité d'une méthode : « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » ; « ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon mais le principal est de l'appliquer bien ».
[...] Descartes veut fonder le savoir, et pour cela, utilise le doute. Kant distingue le doute de Descartes de celui des sceptiques : pour les sceptiques le doute est une fin, alors que chez Descartes c'est un moyen pour parvenir à la vérité. Caractéristiques du doute cartésien méthodique (non spontané, il faut se forcer) - hyperbolique (doute des choses les plus évidentes) - universel (porte sur ts les domaines) - radical (doute des fondements de la connaissance pour détruire un système). [...]
[...] Que peut-on connaître de soi même ? Plan : I. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? 1. Du doute à la conscience de soi. a. origine du doute cartésien. b. Fonction du doute dans le projet cartésien. c. Le sujet comme chose pensante Déconstruction du sujet-substance. a. [...]
[...] Pour Husserl, elle est entre le cogitatum et le cogito. La conscience c'est de l'intentionnalité : tentio :fais de tendre ; in : vers). C'est le fait de se projeter, de tendre vers le monde. Pas de conscience sans projection + permet de sortir de soi. Toute conscience est conscience de quelque chose Il n'y a plus une chose qui pense, mais des objets pensés par une conscience. Husserl : le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité [ ] qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose Sartre explique l'intentionnalité d'Husserl : la conscience et le monde sont donnés d'un même coup : extérieur par essence à la conscience, le monde est par essence relatif à elle Il s'agit de se projeter par delà soi vers ce qui n'est pas soi (Situation 1.) Sartre : existentialisme. [...]
[...] - condition de l'homme qu'il doit à sa conscience. ek- sistence »(Heidegger) : se tenir hors de soi : capacité de s'intéresser au monde, pas qu'à ses propres besoins. La conscience permet de se tenir hors de soi. Heidegger : L'homme seul est engagé dans le destin de l'ek-sistence (Lettre sur l'humanisme.) L'homme est donc l'être des lointains. le lieu où se dévoile le monde. Heidegger parle d'ailleurs d'ouvertude Aristote : Ethique à Nicomaque : âme capable de s'ouvrir à tout ce qui n'est pas elle. [...]
[...] Conscience : cum scientia : accompagné de savoir : connaître les différents états de l'esprit. Pascal : métaphore du roseau pensant (frg 186) : c'est la conscience de sa misère qui constitue la grandeur de l'homme. Pb : suffit-il pour connaître ce que je suis ,de me fier à ce que j'ai conscience d'être ? I. Suis je ce que j'ai conscience d'être ? 1. Du doute à la conscience de soi. Nous sommes naturellement convaincu que les choses sont comme on les perçoit. Hegel parle de certitude sensible a. [...]
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