art, réalité humaine, Kant, Les Bancs Publics, Brassens, Mistral Gagnant, Renaud, Mythologie, Pablo Picasso
Dans un recueil de poèmes et de lettres envoyées à ses proches intitulé « Je peins la lumière qui vient de tous les corps », le peintre et dessinateur autrichien explique que ses oeuvres d'art représentent un moyen de mettre en évidence la réalité, et partant la condition, humaine dans toute sa complexité. Elle nécessite alors chez l'artiste une réclusion presque totale. Le titre du recueil provient d'ailleurs de l'une de ces lettres.
[...] Pourtant l'art est bien ce qu'elle est : c'est-à-dire un ensemble d'œuvre dont le but n'est pas de sublimer les choses, de les rendre nécessairement plus belles, mais de témoigner de la réalité de la complexité de la vie, et de l'humanité. C'est notamment pour cela que les œuvres de Basquiat représentent des œuvres artistiques au même titre qu'une peinture d'un Léonard ou d'un Titien. On peut donc conclure que l'art, si elle peut sublimer les choses, et parfois l'innommable comme la guerre, comme le conçoit Kant, a un rôle qui dépasse uniquement cette notion : elle permet de mettre en évidence la complexité de l'Humain. [...]
[...] Face à l'existence de ces ouvrages qui sont considérés comme des œuvres artistiques en l'occurrence de la littérature , on remarque que l'art n'a pas uniquement l'ambition de proposer une « belle description des choses ». Enfin, l'art peut avoir pour vocation de dépasser le cadre unique de la réalité pour proposer une réalité alternative ou déconstruite. Ainsi, le mouvement cubiste né au XXe siècle, avec notamment les œuvres de Pablo Picasso, ou encore les œuvres abstraites de Kandinsky et de Miro mettent en évidence cet aspect de l'art. On constate donc que l'art n'a pas une vocation unique et peut dépasser le cadre de la réalité. [...]
[...] Dans quelle mesure peut-on considérer que l'Art dispose de plusieurs missions, dont celle de dépeindre avec une certaine notion de « sublime » la réalité humaine ? Si l'art ne respecte pas de règles et s'est toujours développé en cherchant à dépasser le cadre qu'on peut lui imposer on constate toutefois, l'art cherche à proposer une réflexion qui permet, in fine, de sublimer la réalité (II). Dès lors bien que l'art ne soit soumis à aucune règle, c'est par définition un moyen de rendre compte de l'humanité dans sa complexité la plus totale (III). [...]
[...] Peut-on considérer que l'Art dispose de plusieurs missions, dont celle de dépeindre avec une certaine notion de « sublime » la réalité humaine ? Dans un recueil de poèmes et de lettres envoyées à ses proches intitulé « Je peins la lumière qui vient de tous les corps », le peintre et dessinateur autrichien explique que ses œuvres d'art représentent un moyen de mettre en évidence la réalité, et partant la condition, humaine dans toute sa complexité. Elle nécessite alors chez l'artiste une réclusion presque totale. [...]
[...] En reprenant la tradition de la mythologie latine et grecque à travers le mythe de Saturne qui mangerait ses enfants, Goya offre une peinture à la fois spectaculaire mais pleine de sens. On retrouve dans l'art un véritable description plus sublimée et nécessaire de la réalité parfois honteuse ou difficile à comprendre mais qu'il faut prendre en compte. C'est par exemple le cas de la guerre et les récits de Blaise Cendrars ou de Primo Levi sur la Premier Guerre et Deuxième Guerre mondiales en sont des preuves par exemple. Ainsi, on constate l'intérêt et l'importance de l'art pour sublimer la réalité parfois déplaisante. III. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture