Personnage de roman, héros, antihéros, personnages héroïques, héros épiques, personnages romanesques, intérêt du lecteur, banalisation des héros de roman, Le Rouge et le Noir, Julien Sorel, Les misérables, Jean Valjean, Lancelot ou le chevalier à la charrette, Bardamu, Voyage au bout de la nuit, Étienne Lantier, Germinal, Madame Bovary, Mersault, L'étranger
Les personnages de roman ont évolué au cours des siècles, tout d'abord les héros étaient idéalisés, inspirés de l'Épopée, ils sont par la suite de plus en plus marginaux voire même des antihéros. Mais le fait que ces personnages de roman ne soient plus obligatoirement des héros plaît-il aux lecteurs ? Les personnages héroïques et leurs indénombrables qualités plaisent aux lecteurs néanmoins avec le temps, les personnages anti-héroïques suscitent tout autant d'intérêt chez les lecteurs.
[...] À la fin, il sera exécuté, mais ce qui frappe surtout le lecteur, ce qui le marque et lui laisse un souvenir important du roman, c'est l'ascension fulgurante de Julien Sorel. Les héros présentent des qualités admirées et appréciées par le lecteur, comme la loyauté, le courage, la détermination Par exemple, Jean Valjean dans le roman misérables » de Victor Hugo, qui après une vie médiocre, puisqu'il a été envoyé au bagne, va se montrer courageux et généreux notamment envers Fantine et sa fille Causette, dont il s'occupera comme si elle était sa propre fille. Ce héros suscitera au fil du roman l'admiration du lecteur et sa sympathie. [...]
[...] Ces personnages, sont également très souvent complexes et illustrent l'étrangeté ce qui captive le lecteur, comme le personnage d'Albert Camus, Mersault, héros du roman « L'étranger », qui sera condamné plus pour son étrangeté que pour le fait d'avoir commis un meurtre, un personnage discret et singulier qui aime le fait de passer inaperçu. Il en est quasiment de même avec le personnage de Panturle dans le roman de Jean Giono, qui vit seul dans son village abandonné, et vivant en osmose totale avec la nature. [...]
[...] Les lecteurs apprécient les héros pour leur destin, leurs aventures, et les valeurs qu'ils représentent et diffusent, mais ils aiment également la complexité des ainsi que la vision de la réalité qu'ils offrent et leur ressemblance avec le lecteur qui peut beaucoup plus facilement s'identifier à ce personnage qu'à un héros, car ils partagent beaucoup plus de choses. Pour conclure, les lecteurs apprécient les deux types de personnages, que leur caractère héroïque ou anti héroïque y sont ou non exacerbé, chacun pour des raisons bien distinctes les unes des autres. Même si aujourd'hui il y a une banalisation des héros de roman la tendance peut toujours s'inverser, encore plus du fait que les personnages héroïques non pas disparus du paysage littéraire actuelle, bien qu'ils soient plus discrets actuellement. [...]
[...] Le personnage de roman doit-il être nécessairement un héros pour plaire aux lecteurs ? Les personnages de roman ont évolué au cours des siècles, tout d'abord les héros étaient idéalisés, inspirés de l'Épopée, ils sont par la suite de plus en plus marginaux voire même, des antihéros. Mais le fait que ces personnages de roman ne soient plus obligatoirement des héros plaît-il aux lecteurs ? Les personnages héroïques et leurs indénombrables qualités plaisent aux lecteurs néanmoins avec le temps, les personnages anti- héroïques suscitent tout autant d'intérêt chez les lecteurs. [...]
[...] Les romans ont besoin de héros pour faire rêver le lecteur et susciter son intérêt. Les lecteurs apprécient certainement ces héros et leurs valeurs qu'ils représentent, ainsi que les réelles passions que vivent ces héros, ce qui est attrayant pour le lecteur. II- La chute des héros Cependant, certains personnages romanesques ont des comportements médiocres et plaisent aussi aux lecteurs, ils sont de plus en plus nombreux et représentés dans les romans d'aujourd'hui. Ils plaisent aux lecteurs, car ils sont captivants, ils ont une véritable vision de la vie, authentique, ainsi Bardamu dans le roman « Voyage au bout de la de Louis Ferdinand Céline, qui dépeint la réalité de la guerre et encourage à des valeurs peu patriotiques et héroïques ou encore dans le roman d'Émile Zola, dans lequel Étienne Lantier pousse les mineurs à entrer en grève en dénonçant leur condition de travails déplorables et dangereux. [...]
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