Le Père Goriot, Honoré de Balzac, 1834, mort du père Goriot, réalisme, société humaine, comédie humaine, Eugène de Rastignac, pension Vauquer, figure pathétique, commentaire de texte
Le 19e siècle est traversé par de nombreux courants littéraires. Au romantisme succèdent réalisme puis naturalisme. Ces mouvements vont influer sur un genre particulier : le roman. Dans le cadre de l'objet d'étude du personnage de roman, il est intéressant d'étudier la position d'un écrivain de ce siècle, le chef de file du réalisme, Honoré de Balzac. Pour lui le roman a pour but de montrer la société telle qu'elle est. Balzac est à l'origine d'une œuvre gigantesque "la comédie humaine".
[...] Ce sont des paroles qui rentrent en entières contradictions. Dans cette perte de lucidité, il reporte toute la faute sur ses gendres « mes gendres ont tué mes filles », « le gendre est un scélérat qui gâte tout chez une fille, il souille tout », « ce sont mes gendres qui les empêchent de venir » et veut changer le monde. Pour cela il veut instaurer de nouvelles lois pour que personne n'ait à vivre ce qu'il est en train de vivre « faire une loi sur le mariage . [...]
[...] C'est l'espoir, la joie imaginée de leur présence qui lui fait accepter la mort. Il fait une déclaration terrible « ne pas les voir voilà l'agonie » c'est une sorte d'équation et de vérité générales. Il espère finalement mourir « heureux » à défaut d'avoir vécu malheureux dans le sacrifice. B. Le héros sacrifié Dans son texte Balzac fait des références à la mythologie afin de montrer à quel point sa fin de vie est un enfer et insistant sur le fait que le père Goriot est un héros sacrifié. [...]
[...] Par cet extrait Balzac énonce une passion paternelle extrême qui pousse le père Goriot à passer pour un martyr, déchu par la vie, mourant seul sans la présence de ses filles à qui il a tout donné. Cette passion aveugle ne va pas sans un brin de folie que Balzac nous dépeint de manière réaliste. Cette folle passion peut être reliée à celle d'Emma Bovary pour une vie romantique. Ces deux personnages meurent malheureux sans avoir pu aller au bout de leurs passions. [...]
[...] Il arrive à la pension Vauquer où il fait la rencontre du père Goriot, un père épris d'un amour paternel extrême léguant toute sa fortune aux caprices de ses filles. Se démunissant au fur et à mesure il va être de plus en plus mal en point et va finir par mourir de l'amour qu'il porte à ses filles. L'extrait se situe aux derniers instants du père Goriot. Problématique : comment Balzac présente-t-il la mort du père Goriot ? Afin de répondre à cette problématique, il me semble pertinent d'évoquer en premier lieu une figure pathétique, puis la folie et enfin la mort. I. Une figure pathétique A. [...]
[...] Le Père Goriot - Honoré de Balzac (1834) - Comment Balzac présente-t-il la mort du père Goriot ? Le 19e siècle est traversé par de nombreux courants littéraires. Au romantisme succèdent réalisme puis naturalisme. Ces mouvements vont influer sur un genre particulier : le roman. Dans le cadre de l'objet d'étude du personnage de roman, il est intéressant d'étudier la position d'un écrivain de ce siècle, le chef de file du réalisme, Honoré de Balzac. Pour lui le roman a pour but de montrer la société telle qu'elle est. [...]
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