Mort, corps, bouddhisme, destin, vieillissement, moi, Heidegger, Schopenhauer, Chateaubriand
Dès lors que nous naissons, nous sommes voués à la mort. Nous sommes des « êtres-pour-la-mort » selon le philosophe Heidegger. En effet, depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte, sauf maladies graves ou plus légères, nous jouissons d'un corps en pleine santé. L'enfant court, saute, insouciant. Le sport est l'expression parfaite de ce corps en pleine possession de ses moyens. Cependant l'homme est-il condamné à l'impuissance devant les défaillances de son corps ?
[...] Ce philosophe qui fut d'abord esclave avant d'être affranchi prévient son maître lorsque ce dernier le rouant de coups risque de lui casser la jambe. Lorsque cela arrive en effet, il dit juste tout bonnement, « tu vois je t'avais prévenu ». Le bonheur consiste à supporter stoïquement le destin. Le bouddhisme, en nous invitant à nous détacher du moi, nous permet également de mieux supporter les affres de la vieillesse jusqu'à l'indifférence totale du nirvana. Le moi auquel nous sommes tant attachés est en fait une illusion, une manifestation éphiphénoménale d'un Univers, d'une « Volonté » comme dirait Schopenhauer qui le dépasse infiniment, l'absorbe en fait. [...]
[...] Certains sportifs de haut niveau sombrent par exemple dans l'alcool, la drogue ou la dépression lorsque leur carrière s'arrête et il n'est pas facile pour eux de se reconvertir. Cependant, lorsque le corps nous fait ressentir le poids du temps qui passe ? Sommes-nous condamnés à subir les affres du temps. « La vieillesse est un nauffrage » disait Chateaubriand, le célèbre écrivain romantique du XIXème siècle. Pour Epictète par exemple, il faut pouvoir accepter le destin. L'enseignement de ce philosophe atypique est une discipline pour trouver le bonheur par ataraxie. Il s'agit d'accepter le destin contre lequel nous ne pouvons rien. [...]
[...] Pensez-vous que l'homme soit condamné à l'impuissance devant les défaillances de son corps ? Dès lors que nous naissons, nous sommes voués à la mort. Nous sommes des « êtres-pour-la-mort » selon le philosophe Heidegger. En effet, depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte, sauf maladies graves ou plus légères, nous jouissons d'un corps en pleine santé. L'enfant court, saute, insouciant. Le sport est l'expression parfaite de ce corps en pleine possession de ses moyens. Cependant l'homme est-il condamné à l'impuissance devant les défaillances de son corps ? [...]
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